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mercredi 28 septembre 2011

Jour du dépassement

Le jour du dépassement ou jour du dépassement global, est une date dans l'année où, théoriquement, les ressources renouvelables de la planète pour cette année auraient été consommées. Au-delà de cette date, l'humanité puiserait dans les réserves naturelles de la terre d'une façon non réversible si bien qu'à terme la raréfaction des ressources condamnera l'humanité à rationner les ressources.

Cette date est calculée par l'organisation non-gouvernementale canadienne Global Footprint Network, créatrice du concept d'empreinte écologique, et publiée sous le nom de Earth Overshoot Day. Chaque année, depuis 1986 (première année de dépassement d'après les calculs), cette date est de plus en plus précoce dans l'année. En 2011, la date calculée est le 27 septembre 2011.

Son calcul est effectué comme suit : (Somme de la capacité de production biologique de la Terre / Empreinte écologique) x 365

Source : Wikipedia

vendredi 20 juin 2008

Home de Yann Arthus-Bertrand

Voici la bande annonce du nouveau film documentaire de Yann Arthus-Bertrand qui sortira le 5 juin 2009 et qui en dit déjà beaucoup.

Pour plus d'informations, vous pouvez visiter le site Home-2009

jeudi 13 décembre 2007

Une denrée précieuse

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Belle présentation sur un avenir sans eau : rappelons que l'eau douce se raréfie et posera dans un avenir proche de sérieux problèmes. Il en pose d'ailleurs déjà dans certaines régions du globe.

Espaces verts écologiques

Source : Wikipedia.

La notion d’espace vert écologique (l’acronyme : Eve, en hébreu, Ève signifierait vivante, tandis que Adam signifierait la terre. Le couple primordial serait donc la terre vivante qui germe et porte fruits, signifiant que notre paradis sur terre c’est le jardin planétaire) ou de gestion écologique des espaces verts est à rapprocher de la gestion différenciée des espaces verts mais va plus loin en s'appuyant sur les 3 axes du développement durable (environnement, économie, social) et sur un ensemble de critères et domaines d'action :

  • une gestion différenciée (ou, mieux, un plan de gestion écologique)
  • l'eau comme ressource rare à économiser
  • le sol comme organisme vivant à nourrir et protéger
  • zéro produits de synthèses (engrais, pesticides), zéro OGM
  • l'accroissement de la biodiversité végétale et animale
  • l'économie de l'énergie et le recours aux énergies renouvelables
  • la réduction du bruit et de la pollution de l'air due aux machines
  • le recyclage des déchets, en particulier la fabrication de compost
  • le savoir-faire des jardiniers et l'information du public

Un référentiel (cahier des charges) a été développé par ECOCERT[1], organisme de contrôle et de certification de l'agriculture biologique.

Il définit précisément les objectifs à atteindre dans chacun de ces domaines.

Il a été testé dès 2006 sur 36 espaces verts de la ville de Paris dont 16 ont satisfait aux critères.

La conformité à ce référentiel est attestée par l'attribution du label Eve.

Un peu d'histoire

La nature en ville...

L'article espace vert définit ce terme et le situe historiquement dans le contexte de l'histoire des jardins. À titre de rappel, disons seulement qu'il se rapporte à des conceptions héritées, dans le domaine de l'urbanisme, des hygiénistes du XIXe siècle qui se souciaient de dédensifier l'espace urbain pour que les habitations (et les habitants) aient accès au soleil et à l'air pur.

Le Corbusier reprit cette idée dans sa Charte d'Athènes en 1943. En 1933 au Congrès international d'architecture moderne (CIAM) d'Athènes, il affirme : « Les matériaux de l'urbanisme sont le soleil, l'espace, les arbres, l'acier et le ciment armé, dans cet ordre et dans cette hiérarchie. » Le docteur P. Winter lui déclare : « notre rôle et le vôtre, aujourd'hui est de restituer la nature à l'Homme, de l'y intégrer. »

Par conséquent, les "espaces verts" sont nés sous l'égide de la volonté de donner une plus grande place à la nature au sein même de la ville, ce que les politiques urbaines ont consacré depuis les années 1950 en affectant une certaine part de l'espace à la création d'espaces non bâtis, "libres", généralement plantés, donc "verts".

La nature, vraiment ?

Toute réflexion sur l'Histoire des Jardins conduit rapidement au constat suivant : l'architecture et l'horticulture sont deux arts et le jardin est souvent très éloigné de la nature, quand il n'est pas même une représentation symbolique du contrôle que l'on exerce sur elle. Versailles en est un archétype.

Les espaces verts héritent donc de cette culture et de ces savoir-faire "horticoles" et "paysagers" (au sens architectural) au moment où de nouvelles techniques, la motorisation agricole, et de nouveaux produits, ceux de l'industrie chimique, prennent leur essor dans l'immédiate après-guerre.

Au fil du temps, les jardiniers se raréfient et les désherbants remplacent la binette dans les allées, jusqu'au moment où, dans les années 1980/90, on commence à se poser la question de la nocivité des produits de la chimie sur la santé humaine et sur l'environnement. Mais cette prise de conscience est lente, freinée évidemment par les intérêts financiers en jeu, jusqu'à ces dernières années où le doute n'est plus permis.

Rennes, avant les autres

Dans leur ouvrage très récent Pesticides, un scandale français, Fabrice Nicolino et François Veillerette présentent l'action de Jean Le Ruduler, directeur des espaces verts de la ville de Rennes de 1966 à 1996 (p.309,310). Il est considéré en France comme l'inventeur de la gestion différenciée qu'il a appliquée à Rennes depuis les années 1970/80.

Reprenons quelques passages de cet ouvrage : " Le Ruduler a compris bien avant d'autres, à la suite de voyages d'étude en Allemagne, aux Pays-Bas et dans les pays scandinaves, que le jardin, avant d'être une valeur économique, est un ensemble écologique. Quelle révolution! Dès 1966, au moment où il crée le parc des Bois, il introduit une vision très moderne, repoussant l'horticulture classique, réhabilitant les espèces et les variétés indigènes. Un parc urbain, selon lui, peut et doit se rapprocher de la nature (...)."

Le Ruduler réduit de façon drastique l'emploi des pesticides, remplace les gazons tondus ras par des prairies de fauche là où c'est possible, réduit l'utilisation des fleurs annuelles, fragiles et devant être copieusement arrosées, pour leur préférer des vivaces rustiques.

Néanmoins, les paysagistes d'Haussmann, et parmi eux Edouard André dans son Traité général de la composition des parcs et jardins (1879)[2], soutient les mêmes idées : il pense que les végétaux exotiques doivent être utilisés avec parcimonie, réservés aux espaces les plus sophistiqués et prestigieux, près des bâtiments par exemple, mais que les espèces indigènes, bien adaptées à leur milieu, sont bien mieux indiquées pour l'utilisation courante. C'est la "gestion différenciée" avant l'heure ! On trouve dans son ouvrage des planches et des listes de végétaux dignes de Gilles Clément. En outre, à cette époque, l'usage de la tondeuse récemment inventée est très restreint. La plupart des surfaces de "pelouses" sont en fait des prairies, fauchées avec des machines agricoles ou à la faux.

Écologie urbaine

Toile de fond des démarches entreprises dans les espaces verts urbains : la montée des préoccupations écologiques à partir des années 70 en France et dans le monde. En 1976, la France vote une "loi de protection de la nature", suivie d'une loi instituant les "espaces naturels sensibles". Des "réserves naturelles" se développent, ainsi que des "conservatoires d'espaces naturels", autant de lieux où s'expérimentent des formes de "gestion de la nature" qui réinventent un nouveau rapport à celle-ci, perdu avec l'agriculture industrielle, mais sans doute même avant, voire inédit...

La ville, qui s'était toujours inscrite en rupture avec la "campagne", inaugure elle aussi un nouveau rapport à la nature, en tout cas une préoccupation nouvelle, au tournant des années 1980. C'est ainsi que des villes comme Strasbourg, mais aussi des villes allemandes comme Fribourg, commencent à parler de et faire de l'écologie urbaine en pensant la place de la nature en ville, ou dans sa proximité immédiate.

La préoccupation de l'éducation à l'environnement intègre cette idée : il ne suffit pas d'emmener les jeunes urbains en "classes vertes", à la campagne, pour y découvrir une nature préservée (d'ailleurs de moins en moins), mais il faut leur montrer la nature chez eux, en ville, comme élément de leur "cadre de vie", au fil des saisons et des rythmes de la nature dont ils n'ont parfois qu'une idée très approximative.

Petit à petit cette notion d' écologie urbaine intègre des idées nouvelles, allant de la biodiversité, de la question des pollutions, en particulier celle de l'air, à la définition de nouvelles façons d'envisager l'urbanisme : la gestion de l'eau en particulier ou celle des déplacements urbains.

Les espaces verts y jouent leur rôle avec les idées de trames vertes, à la fois réseaux de "corridors biologiques" et réseaux de circulations "douces", à pied ou à vélo.

Ils intègrent beaucoup plus récemment de nouvelles fonctions techniques curieusement oubliées dès le XIXe siècle : en particulier l'infiltration de l'eau des pluies, la fonction de rétention des zones humides (il est vrai qu'on voulait ainsi assainir la ville et éviter des maladies). L'imperméabilisation des sols en ville constitue un véritable fléau au regard des problèmes d'inondation qui s'en suivent à l'aval (rejet des eaux à l'égout et des égouts aux rivières avec une accélération majeure des flux lors des orages). Enfin, c'est dans les nouveaux espaces péri-urbains, les extensions de la ville sur sa périphérie, que se développent de nouvelles façons de concevoir les espaces verts qui empruntent à la fois à l'agriculture, à la forêt et aux "espaces naturels" leurs modes de gestion spécifiques et définissent la nature de ces nouveaux espaces dits "de nature".

Gestion différenciée, harmonique, raisonnable... Gestion écologique ?

Que cachent ces terminologies ?

Elles ont fleuri, très diverses, recouvrant des idées et des réalités parfois tout aussi diverses, parfois moins.

Peu évocateurs, à connotation plutôt technique, tous ces termes n'ont pas contribué à faciliter la communication sur les démarches des collectivités engagées dans le changement de leurs pratiques. Pour autant, il ne faut pas nier la difficulté majeure qu'il y a à changer des habitudes anciennes et une conception de la "propreté" attachée à la façon dont on entretient les espaces verts ou même dont on fleurit la ville.

La gestion différenciée

Article détaillé : gestion différenciée.

Terme utilisé à Rennes, il s'est imposé plus que les autres mais correspond finalement à une conception aujourd'hui un peu restrictive qui a pu justifier l'emploi d'autres termes tels que la "gestion harmonique" plus large dans son objet.

À la base l'idée consiste en l'application de niveaux de gestion différents selon les lieux dans la ville, ou selon les parties d'un espace vert considéré. On l'a volontiers caricaturée en disant qu'il s'agissait de faire accepter la différence entre les fleurissements superbes de l'hôtel de ville et l'abandon, les "friches", des quartiers périphériques. Elle avait aussi, évidemment des objectifs économiques ou permettait de faire face à la gestion de surfaces plus importantes alors que le nombre de jardiniers augmentait peu, voire diminuait. Mais on ne peut nier ses objectifs écologiques. Plus récemment elle a d'ailleurs pris des formes ambitieuses tout en conservant ce nom (voir les actions de la Mission gestion différenciée de la Région Nord portée par l'association Nord Nature Chico Mendès en partenariat avec le Conseil Régional).

La ville de Paris a mis en œuvre des "plans de gestion différenciée" dans ses espaces verts. Ils définissent par exemple des hauteurs et périodicité de coupe pour les pelouses, les prairies, etc. des façons de tailler les arbustes...

lundi 8 janvier 2007

Le bien commun : l'assaut final

Le bien commun : l'assaut final
Un documentaire de Carole Poliquin
2002, 62 minutes

Dieu créa le monde en sept jours... Aujourd'hui, le Tout-Puissant Homme d'affaires est en train de se l'approprier et de le transformer en marchandise. Son but : proclamer le Marché Total.

En effet, plus rien aujourd'hui ne semble vouloir échapper au destin de marchandise : l'eau, la santé, les gènes, les connaissances, les biens les plus essentiels à la vie ne seront-ils désormais accessibles qu'aux plus offrants? Face à la voracité des marchands, qu'adviendra-t-il de nos sociétés? Le marché peut-il être garant du bien commun?

Différentes histoires tournées à travers le monde et racontées à la manière de la Genèse témoignent des conséquences déjà bien visibles de la soumission du monde aux intérêts privés:

- Un fermier canadien est poursuivi par Monsanto parce qu'il a resemé du canola (colza canadien) transgénique breveté qui s'était retrouvé accidentellement dans son champ;

- Une mère de famille française, atteinte du cancer du sein, participe à des recherches sur sa maladie mais refuse que ses gènes soient considérés comme la propriété d'une compagnie;

- Un Indien du delta du Colorado, au Mexique, subit les conséquences du détournement du fleuve par les firmes d'agro-business américaines qui se sont approprié l'eau.

- Un médecin américain a créé une clinique gratuite à San Diego pour soigner quelques uns des 44 millions d'Américains qui n'ont pas d'assurances;

- Un médecin de Montréal qui a fondé la Coalition des médecins pour la justice sociale, démystifie le discours des tenants de la privatisation de la santé au Québec;

- Maude Barlow (auteure de L'or bleu et présidente du Conseil des Canadiens), Vandana Shiva (scientifique et auteure indienne) et Jeremy Rifkin (Le siècle biotech) y sont aussi interviewés.

Diffusion : Télé-Québec, Radio-Canada.

Source : Le bien commun : l'assaut final des Productions ISCA où vous pourrez voir un extrait et éventuellement acheter la vidéo.