mardi 29 août 2006

Synchronicité

Carl Gustav Jung propose de nommer synchronicité une relation entre deux événements qui ne relève pas d'une association causale, mais d'une association par le sens. Il existe certes déjà le mot coïncidence, mais ce dernier évoque un aspect fortuit qui ne se trouve pas dans le concept de synchronicité. On peut donc parler d'une coïncidence objective. Par exemple, vous vous posez une question et voilà qu'une réponse vous est donnée par l'entremise du discours d'un proche, par une représentation picturale (affiche ou autre), par quelque ligne d'un livre ouvert "au hasard", etc. Carl Gustav Jung illustrait ce concept par le très célèbre exemple du scarabée d'or : alors qu'une de ses patientes en analyse lui racontait un de ses rêves et prononcait le mot scarabée d'or, un scarabée d'or s'écrasait sur la vitre de son cabinet, les troublant tous deux. Cette "coïncidence fortuite" allait permettre de relancer la thérapie stagnante de sa patiente...

L'intuition

L'intuition nous permettrait de nous diriger vers des évèvements chargés de sens. Sous la gouverne du mental, le meilleur chemin vers lequel un être tend est le chemin le plus court, le plus efficace, le moins risqué pour cet être, bref le plus logique. Sous la gouverne de l'intuition, le meilleur chemin vers lequel un être tend est le chemin le plus chargé de sens. En suivant son intuition, l'être marche vers la synchronicité.

Formuler une intention, lâcher prise et écouter son intuition

Le suivi de l'intuition pourrait être une étape subséquente à une autre soit celle de la formulation d'une intention, d'un souhait. Dans bien des cas, cette première étape est souvent inconsciente.

Voici un exemple, recensé dans le livre d'Erik Pigani qui illustre ces hypothèses.

Lise, auteure de chansons, raconte une expérience particulièrement significative. Alors qu’elle était encore étudiante, elle décide d’investir toutes ses économies pour ouvrir un bar à chansons à Québec. Pour l’inauguration, elle aimerait faire venir des journalistes, mais tous lui répondent qu’elle doit créer un événement en faisant parrainer son bar par une personnalité. Le chanteur Félix Leclerc, par exemple. [Ici, elle formule une intention : contacter Félix Leclerc] Alors, elle cherche à contacter celui-ci, en vain. " C’était terrible. J’avais vraiment besoin de sa présence pour l’ouverture, raconte Lise. Sans lui, pas de presse. Mais je ne me suis pas découragée, j’ai eu confiance en la vie, sachant qu’elle apporte souvent des réponses à nos besoins fondamentaux. [Ici, elle lâche prise et s'ouvre] Le soir même, la jeune femme éprouve l’envie de faire un tour en voiture, poursuit Erik Pigani. Pourtant, c’est l’hiver, il fait nuit et froid. Elle roule donc. [Ici, elle suit son intuition]Tout à coup, devant elle une voiture fait une embardée et se fiche dans un banc de neige. Lise s’arrête, le conducteur sort de son véhicule… " et qui croyez-vous se trouvait devant elle? Pour ceux qui ne l’auraient pas deviné, il s’agissait de Félix Leclerc, bien sûr. " Quinze jours plus tard, relate le journaliste, le chanteur faisait l’ouverture du bar de Lise. " Il y a plusieurs exemples comme celui-là.

Poser une question, lâcher prise et écouter son intuition

On peut utiliser le principe de synchronicité également pour obtenir un conseil ou une aide éclairante :

  1. en posant la question claire et honnête avec l'intention de connaître la réponse
  2. en lâchant prise et en s'ouvrant à son environnement
  3. en écoutant son intuition

Les rêves

Selon les analystes jungiens, les rêves sont l'imagination d'évènements parfois incohérents, mais souvent chargés de sens, de messages. Accorder de l'attention aux rêves reviendrait à demander à son mental de prêter attention aux détails de son existence, et cela aurait pour effet d'intégrer les messages rêvés à son vécu conscient, provocant ainsi les coïncidences et les synchronicités.

La télépathie

D'ailleurs il est possible que ces lois de Sérialité de Synchronicité abordés par Kammerer et Jung obéissent à des processus psychiques semblables à ceux de la télépathie, qui, elle aussi révèle la réalité des coïncidences dont la fréquence dépasse de beaucoup les normes du hasard admises dans le calcul des probabilités. Or ces coïncidences ne relèvent d'aucune des lois de causes à effets.

Liens externes

Source : Wikipedia.

vendredi 18 août 2006

La crise mondiale aujourd'hui

La crise mondiale aujourd'hui est un livre écrit par l'économiste français Maurice Allais en 1999, en tant qu'ouvrage polémique plus que de recherche économique. La dédicace du livre va dans ce sens :

« Ce livre est dédié aux innombrables victimes dans le monde entier de l'idéologie libre-échangiste mondialiste, idéologie aussi funeste qu'erronée, et à tous ceux que n'aveugle pas quelque passion partisane. »

Ci-dessous une note de lecture de Luc Douillard concernant ce livre :

Cet auteur qui est et se dit « libéral » fait des propositions de réformes du système financier mondial bien plus décisives que celles de James Tobin, au point qu'elles pourraient être qualifiées d'utopiques et farfelues si elles venaient d'un économiste « de gauche ».

Extraits
  • « La mondialisation précipitée et excessive qui s'est développée a entraîné par elle-même des difficultés majeures. » « Une instabilité sociale potentielle est apparue partout, une accentuation des inégalités particulièrement aux États-Unis, et un chômage massif en Europe occidentale. »
  • « Ce qui est pour le moins affligeant, c'est que les grandes institutions internationales sont bien plus préoccupées par les pertes des spéculateurs (indûment qualifiés d'investisseurs) que par le chômage et la misère suscités par cette spéculation. »

Remèdes proposés par l'auteur au fonctionnement actuel des institutions financières et monétaires :

Réforme du crédit

  • Toute création monétaire doit relever de l'État et de l'État seul.[1] Les gains provenant de la création monétaire permettraient d'alléger très sensiblement les impôts actuels.[2]
  • Tout financement d'investissement à un terme donné doit être assuré par des emprunts au moins de même terme. Aucun emprunt à long terme ne peut être financé par des emprunts à court terme.

Moyens

Dissociation totale des activités bancaires et leur attribution à trois catégories d'établissements distincts et indépendants.

  • Banques de dépôts : encaissements, paiements, gardent les dépôts de leurs clients.
  • Banques de prêts : le montant global des prêts ne peut excéder le montant global des fonds empruntés.
  • Banques d'affaires : investissent dans les entreprises les fonds empruntés au public ou aux banques de prêts.

Buts

Chaque économie comporte une certaine quantite de monnaie, ainsi qu'en décide la banque centrale, et des titres qui en font office qui peuvent être émis par des personnes privées. Les dépositaires de fonds, par exemple les banques, vont prêter contre intérêt une certaine quantité de l'argent deposé chez eux sans en avertir le propriétaire qui n'a plus son argent mais qui dispose d'un titre sur la banque. Cette somme s'élève a 80% du total des depôts selon le système dit "de Palmstruch". L'argent prêté est ainsi reinjecté dans l'économie ex nihilo puisque le proprietaire des fonds conserve la possibilité de le retirer en échange de son titre, provoquant une inflation qui va à terme annuler l'effet de cette "création".

Les depositaires vont également prêter aux organismes de crédit. Ceux-ci vont répartir cet argent en divers sous credits, aux taux plus eleves (par exemple en crédits à la consommation). Ceux-ci sont légalement limités par un ratio entre leurs ressources financières et le montant prêté, afin de limiter les risques encourus par une fragilisation de l'économie. Mais un mécanisme permet de contourner cette protection en payant des tiers pour qu'ils récupèrent les créances des clients (la titrisation). Chaque dépôt en argent est étiré pour être démultiplié, laissant l'économie à la merci du premier retrait de fonds.

Devant la fragilité de la chaîne financière, qui n'a pourtant aucun impact à long terme, on comprend qu'Allais ait cherché à dissocier les activités de dépôt et de prêt afin de limiter cette gestion à flux tendu du financement.

Réforme de l'indexation

Indexation obligatoire de tous les engagements sur l'avenir : prêts, emprunts, salaires, etc. aussi bien entre particuliers, entreprises et État.

But

Libérer l'économie de toutes les contraintes attachées à l'incertitude de l'avenir, établir pleinement le principe d'honnêteté dans l'exécution des contrats. En finir avec la spoliation des débiteurs ou des créanciers.

Réforme des marchés boursiers

Le système actuel est fondamentalement anti-économique et défavorable à un fonctionnement correct des économies. Il s'agit de :

  • Rendre impossible le financement des opérations boursières et de la spéculation par la création de moyens de paiement ex nihilo.
  • Augmenter les garanties en liquidités.
  • Supprimer la cotation en continu et la remplacer par une seule cotation par jour pour chaque place financière et pour chaque valeur.[3]
  • Supprimer les programmes d'achat/vente automatiques.
  • Interdire la spéculation sur les indices et les produits dérivés.[4]

Réforme du système monétaire international

  • Abandonner le système de changes flottants pour un système de taux de changes fixes mais revisables.
  • Interdire toute dévaluation compétitive.
  • Abandonner le dollar comme monnaie de compte, d'échange et de réserve.
  • Etablir progressivement une unité de compte commune sur le plan international par un système approprié d'indexation.
  • Interdire la spéculation aux banques sur les changes, les actions, obligations et produits dérivés.

« Il s'agit de réformes fondamentales qui intéressent la vie de tous les jours de millions de citoyens. Ces réformes indispensables n'ont été réalisées, ni même envisagées, ni par les libéraux justement préoccupés de favoriser l'efficacité de l'économie, ni par les socialistes justement attachés à l'équité de la distribution des revenus… Les uns et les autres n'ont cessé d'être aveuglés par la répétition incessante de toutes parts de pseudo-vérités et par des préjugés erronés. »

« Il faut se méfier des experts quels qu'ils soient, et des économistes en particulier. Comme les médecins, ils sont indispensables, mais il faut bien se garder de les suivre les yeux fermés »

Notes

  1. « Dans son essence la création de monnaie ex nihilo actuelle par le système bancaire est identique… à la création de monnaie par des faux monnayeurs. Concrètement, elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents. »
  2. Ces gains procurés aux États et que Maurice Allais estime, en France, presque aussi importants que ceux de l'impôt sur le revenu ne pourraient-ils pas, tout aussi bien (comme la taxe Tobin) servir à éradiquer la pauvreté ?
  3. « …soutenir que la cotation continue des cours est nécessaire revient à supposer que les opérateurs sont capables de déterminer immédiatement l'influence de l'indice… » des prix américains qui, par exemple, vient d'être connu, sur la valeur d'autres actions. « En réalité il n'existe aucun opérateur ayant cette capacité… Le seul cas où une information de dernière heure pourrait avoir une influence déterminante sur l'estimation, par exemple, de la valeur boursière des actions Peugeot en France relève en réalité d'un délit d'initié. » « La cotation continue des cours permet toutes les manipulations et elle permet toutes les opérations déshonnêtes des intermédiaires. Elle n'a qu'un seul résultat : tromper et spolier les épargnants. »
  4. « Les énormes profits des fonds spéculatifs (hedge-funds) impliquent d'énormes risques… Inutilité de ces spéculations pour un fonctionnement normal de l'économie, mais également instabilité fondamentale qu'elles génèrent et risques considérables qu'elles font courir à l'ensemble de l'économie… Interdire les spéculations sur les produits dérivés et dissoudre tous les hedge-funds… On ne peut prendre le risque de déstabiliser l'économie mondiale sous le seul prétexte de maintenir les gains éventuels des spéculateurs. » « L'organisation actuelle des marchés boursiers a été conçue dans le seul intérêt de ceux qui participent à la mise en œuvre de ces nouveaux instruments ». « …cette organisation est fondamentalement nuisible pour l'ensemble de l'économie ; elle est éminemment déstabilisatrice ; elle favorise une volatilité excessive des marchés ; elle se prête à toutes les manipulations ; elle est génératrice de fraude et inutilement coûteuse. » « Il paraît difficile de qualifier d'"investisseurs" des opérateurs dont la seule motivation est de spéculer sur le comportement grégaire de l'ensemble des spéculateurs. Il ne s'agit pas ici de décisions économiques d'investissements, mais de pures opérations de spéculation, où seuls les initiés peuvent effectivement gagner. » « La spéculation sur les produits dérivés est en tout point comparable à ce que sont les spéculations sur les jeux de course, ou les spéculations sur les loteries » (Commentaire : à la différence des courses et loteries la spéculation sur les produits dérivés peut avoir des conséquences économiques graves.) « Elles n'offrent réellement aucun avantage pour l'économie et elles ne peuvent que compromettre sa stabilité. »

Source : Wikipedia.

Maurice Allais

Maurice Allais (né le 31 mai 1911 à Paris) est un économiste et physicien français. Il a reçu le Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel en 1988 « pour ses contributions à la théorie des marchés et à l'utilisation efficace des ressources. »

Biographie

Maurice Allais est né en 1911 à Paris. Ses parents tenaient une fromagerie. Son père est mort en captivité en Allemagne en 1915. Il intègre l’École polytechnique en 1931 — dont il sort major de promotion en 1933 — puis l'École des mines de Paris en 1934. Il commence sa carrière d'ingénieur des mines en 1936. Il reprend son service militaire actif en 1939, jusqu'à la défaite française en 1940. Il adhère à la Société du Mont Pèlerin lors de sa création, en 1947. Il retourne à sa carrière administrative jusqu'en 1948 et publie ses premiers travaux. Il devient ensuite chercheur et enseignant à plein temps, accumulant quatorze prix scientifiques au cours de sa carrière, dont la médaille d'or du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et le prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel. Il prend sa retraite officielle en 1980, mais poursuit toujours ses activités de recherche et d'enseignement.

Le voyageur de Calais

Maurice Allais pose la question de savoir « combien coûte un passager monté à Calais dans le train pour Paris ? ».

  • Un contrôleur estimera que la consommation de ressources supplémentaires n'est pas vraiment chiffrable, et sera tenté de répondre presque rien.
  • Le chef de train sera plus mesuré : si soixante passagers font comme lui, il faut ajouter une voiture au train. Il sera donc tenté d'imputer 1/60ème du coût de la voiture pendant le temps du transport.
  • Le chef de ligne ne l'entend pas de cette oreille : on ne peut pas ajouter indéfiniment des voitures à un train, et au bout de 20 voitures il faut doubler celui-ci. Il souhaite donc imputer pour sa part, en plus du 1/60ème de voiture précédent, 1/1200ème du prix de la motrice et du salaire de son conducteur.
  • Le chef de réseau n'est pas du tout d'accord : on ne peut pas multiplier ainsi les trains sans risque sur une même voie, et à partir de 50 trains par jour il est obligé de doubler la voie. Il ajoute donc pour sa part 1/120 000ème du coût de la voie (toujours rapporté au temps du transport).

Maurice Allais montre ainsi que par approximations successives on arrive à ce que doit être le coût minimal du billet pour que la compagnie ferroviaire ne se retrouve jamais dans une impasse. Cet exemple lui est associé sous le nom de métaphore du voyageur de Calais, qui illustre qu'on ne peut jamais proprement parler du coût d'un bien ou d'un service, mais qu'il est plus exact de parler de coût d'une décision en indiquant à quel niveau on la considère.

Citations

  • « Par essence, la création monétaire ex nihilo que pratiquent les banques est semblable, je n'hésite pas à le dire pour que les gens comprennent bien ce qui est en jeu ici, à la fabrication de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement réprimée par la loi. »
  • « L'économie de marchés institutionnelle est ainsi totalement différente de la chienlit laissez-fairiste du libre-échangisme mondialiste, et elle n'a rien de commun avec elle. »
  • Comment la nouvelle doctrine du libre échangisme mondialiste a-t-elle pu s'imposer alors qu'en réalité elle n'a entraîné que désordres et misères dans le monde entier ? Il y a sans doute à cela trois raisons essentielles : un enseignement erroné dans toutes les universités du monde, une funeste confusion entre libéralisme et laissez-fairisme, la domination des multinationales américaines.

Bibliographie

  • Le comportement de l’homme rationnel devant le risque: critique des postulats et axiomes de l’école Américaine, Econometrica 21, 503-546. 1953,
  • La crise mondiale aujourd'hui (Clément Juglar, 1999).

Lien externe

Source : Maurice Allais et Laisser-faire de Wikipedia.

lundi 7 août 2006

Helen Keller

Helen Keller

Helen Adams Keller, née à Tuscumbia dans l'Alabama le 27 juin 1880 et morte le 1er juin 1968), était une femme auteur, activiste et conférencière américaine. Elle était muette, sourde et aveugle. Son handicap était dû à une fièvre attrapée en février 1882 à l'âge de 19 mois. Cette perte d'habileté à communiquer à un âge si précoce fut très traumatisant pour elle et pour sa famille, et la situation devint ingérable.

Ses parents souffraient de l'enfermement dans lequel elle était. Ils firent un jour appel à une jeune femme, Ann Mansfield Sullivan dont ils avaient entendu parler. Quand elle arriva, on l'accueillit très froidement : d'après eux, son jeune âge ne pouvait rien apporter de bon puisque d'autres personnes plus âgées n'avaient pas réussi.

Ann Sullivan dut se battre pour se faire respecter par les parents. Elle s'engagea à rester un temps défini, et à partir sans rien demander si rien n'avait évolué d'ici là.

Les parents d'Helen cédaient toujours à ses caprices, Ann n'avait donc aucun poids sur elle. Elle réussit à demander à s'isoler avec Hélène dans une grange. Durant plusieurs jours elle se consacra à faire les symboles de la langue des signes dans la paume de la main d'Helen juste avant de lui montrer l'objet. Cet isolement permettait à Ann de laisser Helen faire ses crises quand elle n'avait pas ce qu'elle voulait, pensant qu'elle finirait par utiliser des signes pour demander un objet précis.

À la fin du temps qui lui fut accordé par les parents, Helen n'avait fait aucun progrès de communication. Aussitôt rentrée chez ses parents, elle fit une crise qu'Ann ne suporta pas : elle lui vida un seau d'eau sur la tête. C'est alors qu'Helen comprit et se mit à faire le signe de l'eau.

Ann Sullivan avait réussi son pari. Elle apprit à Helen à lire, parler, et écrire.

La vie d'Helen Keller a inspiré les scénarios de deux films :

Source : Wikipedia.

Livres

  • Sourde, muette, aveugle - Helen Keller
  • L'histoire d'Helen Keller - Lorena-A Hickok
  • La métamorphose d'helen keller - Davidson Margar
  • Optimism - Helen Keller (en anglais et consultable en ligne)

VOus pouvez trouver plus d'informations sur cette personne hors du commun sur Wikipedia anglais.

D'autres pages intéressantes :

La huitième habitude

La huitième habitude

La 8ème Habitude est un livre de développement personnel écrit par Stephen R. Covey, édité en 2004. C'est une suite aux sept habitudes des personnes qui réalisent tout ce qu'ils entreprennent, d'abord édité en 1989.

La huitième habitude est "trouver votre voix et inspirer les autres à trouver la leur". Quelques versions du livre viennent avec un DVD, bien que tous les films courts sur ce DVD puissent être regardés par l'intermédiaire du site Web de Covey. Le livre est divisé en deux sections, la première "trouver votre voix" et la seconde "inspirer les autres à trouver leur voix". La plupart des chapitres dans le livre incluent une section discutant des histoires du DVD, qui sont prévus pour illustrer le thème du chapitre (par exemple l'histoire de Helen Keller et un autre au sujet du mur de Berlin).

Le livre parle de "6 cancers" qui empêchent la grandeur des personnes :

  • le cynisme,
  • la critique,
  • la comparaison,
  • la concurrence,
  • la plainte,
  • la contestation.

Source : Wikipedia (anglais).

Les sept habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu'ils entreprennent

Les sept habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu'ils entreprennent

Les sept habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu'ils entreprennent publié en 1989, est un ouvrage de développement personnel écrit par Stephen R. Covey. Vendu à plus de 15 millions de d'exemplaires (2004) dans 38 langues. Le livre énumère sept principes qui, si établi en tant qu'habitudes, sont censés aider une personne à réaliser une interdépendante vraiment efficace. Covey pense que ceci est réalisable en s'alignant sur des principes d'une éthique de caractère qui sont universels et intemporels.

Une approche basée sur des principes

Le livre s'organise autour de quatre sections.

  • Paradigmes et principes: Ici, Covey introduit les fondations du fonctionnement de l'être humain en termes d'habitudes. Il explique comment l'être humain détecte son environnement, comment il établit ses habitudes et comment il peut arriver a se re-reprogrammer en terme d'habitudes.
  • Victoires privées: Ici, Covey présente les trois premières habitudes nécessaires pour faire passer une personne de l'état de dépendance à l'état d'indépendance.
  • Victoires publiques: Ici, Covey présente les trois habitudes suivantes pour amener une personne de l'état d'indépendance a l'état d'interdépendance.
  • Renouvellement: Ici, Covey présente la septième habitude qui invite le lecteur a commencer un processus d'auto-amélioration.

Les 7 habitudes

Un chapitre est consacré à chacune des habitudes, qui sont représentées par les impératifs suivants :

  • Etre proactif . Ici, Covey recommande une attitude de prise d'initiative et met cette attitude a l'opposée à la position de "réactivité" moins efficace, mais plus naturelle. En particulier, être proactif, signifie prendre la responsabilité de tout ce qui nous arrive et ne pas rejeter le blame sur les autres ou sur les circonstances pour les obstacles et les problèmes.
  • Commencer avec la fin à l'esprit . Ce chapitre explique pourquoi il faut fixer des objectifs à long terme basés sur des " principes de vrai-nord ". Covey recommande de formuler sa " mission personnelle " pour mettre par écrit ses propres objectifs de vie. La visualisation est un bon outil pour cela.
  • Commencer par le début . Ici, Covey explique comment être efficace jour après jour en se focalisant sur ce qui importe vraiment vis-à-vis des objectifs a long terme. Ce chapitre fait l'objet d'un ouvrage annexe First things first .
  • Penser Win/Win . Covey décrit ici comment développer une attitude humaine gagnante en négociant des solutions gagnantes pour soi-même et pour les autres personnes afin de nourrir des relations gagnantes a long termes.
  • D'abord chercher à comprendre, pour ensuite être compris . Covey explique comment communiquer efficacement avec une personne humaine pleine d'émotions et de besoins dont celui de se faire comprendre et de se faire valider par un autre humain. Covey décrit l'écoute empathique comme étant la base d'une communication bidirectionnelle complète, écoute préalable nécessaire a l'humain pour qu'il puisse enfin s'ouvrir aux idées des autres.
  • Synergiser explique pourquoi et comment travailler en équipe amène des résultats bien au delà de la somme des résultats de chaque individu.
  • Affuter la scie . Covey explique en fin l'intérêt de prendre du temps pour s'affuter soi-même par une habitude d'auto-éducation afin de continuer son développement personnel et atteindre ses objectifs.

Source : Wikipedia.

Découvrir un sens à sa vie avec la logothérapie

Découvrir un sens à sa vie

"Découvrir un sens à sa vie avec la logothérapie" est un livre de Viktor Frankl.

Il y a trois écoles principales de psychothérapie : celle de Freud avec la recherche du plaisir, celle d'Adler avec la recherche du pouvoir et enfin celle de Frankl avec la quête de sens.

Quatrième de couverture

L'époque moderne a vu apparaître une forme particulière de malaise, le vide existentiel. La logothérapie nous apprend que le bien-être repose d'abord sur, le besoin primordial de donner un sens à sa vie. L'auteur a mis sa découverte à l'épreuve durant les trois ans qu'il a passés dans des camps de concentration et en a confirmé la validité par soixante ans de pratique psychothérapeutique. Cet émouvant document sur la vie de Frankl derrière les barbelés, suivi de son bref exposé des principes de la logothérapie, constituent une lecture inspirante. Celle-ci vous éclairera sur le sens de votre existence et vous permettra de vous réaliser à l'intérieur des trois dimensions suivantes : - le sens de l'accomplissement : la réalisation d'un travail ou la création d'une oeuvre ; - le sens de l'humour : la création de liens affectifs, le contact avec la nature et l'art ; - le sens de Ia souffrance : le développement d'une attitude positive devant la mort et les souffrances inévitables. La logothérapie ne vous laisse pas démuni devant les problèmes psychologiques quotidiens. Elle vous offre deux techniques innovatrices et particulièrement efficaces : l'intention paradoxale et la déréflexion.

Statue de la Responsabilité

La Statue de la Responsabilité est une statue de 300 pieds (91 mètres) qui sera érigée en 2010 sur la côte ouest des Etats-Unis d'Amérique. La statue était une vision du Dr. Viktor Frankl. En 1970, Frankl recommanda que "la Statue de la Liberté sur la côte est soit complétée par une Statue de la Responsabilité sur la côte ouest". La vision du Dr. Frankl de deux puissants monuments debouts aux deux extrémités de l'Amérique que sont les côtes est et ouest, parlant au monde du besoin de liberté (liberty) et de responsabilité pour maintenir la liberté (freedom), est devenue maintenant réalité.

Quatre villes de la côte ouest sont en compétition pour la statue : San Diego, Los Angeles, San Francisco et Seattle.

Les éléments suivants de la Statue de la Liberté seront incorporés dans la Statue de la Responsabilité :

  • Erigé sur une île.
  • Hauteur totale de 300 pieds du sol.
  • Accès interne à un pont d'observation au sommet du monument.
  • Situé dans la banlieue d'une grande ville.
  • Un film documentaire sera produit sur la construction du monument.
  • La propriété sera par la suite offerte comme parc national.

Source : Wikipedia (anglais).

Statue de la Liberté

Statue de la Liberté
Source : Wikimedia.

La Liberté éclairant le monde, plus connue sous le nom de statue de la Liberté, est un monument situé à New York sur la petite île de Liberty Island, au sud-ouest de Manhattan. Elle fut offerte par la France (et plus précisément par les Français grâce à une souscription privée) pour le centenaire de l'indépendance des États-Unis et inaugurée par le président Grover Cleveland le 28 octobre 1886.

Elle fut exécutée à Paris, dans les ateliers Gaget-Gauthier, en 1878, par le sculpteur Frédéric-Auguste Bartholdi et l'ingénieur Gustave Eiffel (qui succéda à Viollet-le Duc, décédé) pour la charpente métallique. Celle-ci est, en effet, creuse, recouverte de plaques de cuivre rivetées. Son socle est en pierre de Kersanton.

La pierre composant le socle de la Statue de la Liberté provient d'un petit village de France, en Ardèche (07), nommé Ruoms. Cette pierre avait été choisie pour ses qualités de faible érosion à l'eau salée.

Le premier modèle, à petite échelle, fut réalisé en 1870. Cette première statue est actuellement dans le Jardin du Luxembourg, à Paris.

La main et le flambeau, en dimensions réelles, furent exposés à l'Exposition Universelle de Philadelphie, en 1876, puis exposés au Madison Square, de New York. La tête fut exposée à l'Exposition Universelle de Paris, en 1878.

Elle fut remise aux États-Unis officiellement le 4 juillet 1884 à Paris, démontée, transportée par la frégate « Isère », puis remontée à son emplacement définitif.

D'une hauteur de 46,50 m (92,99 m en comptant le socle), elle représente une femme drapée brandissant une torche de la main droite. Dans sa main gauche, elle tient une tablette sur laquelle on peut lire la date de l'indépendance américaine : le 4 juillet 1776. Les 7 branches de sa couronne représentent les 7 continents. Les 25 fenêtres symbolisent les 25 pierres gemmes.

À ses pieds, se trouvent des chaînes brisées qui symbolisent la paix.

On peut monter, par l'intérieur, jusqu'à la couronne par un escalier de 354 marches (visite interdite depuis le 11 septembre 2001).

Située à l'entrée du port de New York, elle était le premier symbole américain pour les émigrants transitant par Ellis Island en arrivant par bateau. Symbolisant la liberté éclairant le monde, elle est rapidement devenue un emblème national des États-Unis et un des symboles les plus universels de la liberté et de la démocratie.

Sur sa base, gravé sur une plaque de bronze, est inscrit ce poème d'Emma Lazarus intitulé « The New Colossus » :

Give me your tired, your poor,
Your huddled masses yearning to breathe free,
The wretched refuse of your teeming shore.
Send these, the homeless, tempest-tost, to me,
I lift my lamp beside the golden door !"

Donne-moi tes pauvres, tes exténués
Qui en rangs pressés aspirent à vivre libres,
Le rebut de tes rivages surpeuplés,
Envoie-les moi, les déshérités, que la tempête me les rapporte
De ma lumière, j'éclaire la porte d'or !"

La statue de la Liberté fut déclarée monument historique le 15 octobre 1924.

Source : Wikipedia.

Viktor Frankl

Viktor Frankl

Viktor Frankl, né à Vienne le 26 mars 1905 et décédé à Vienne le 2 septembre 1997, était un professeur autrichien de neurologie et de psychiatrie. Il est le créateur d'une nouvelle thérapie qu'il baptise : logothérapie qui prend en compte le besoin de « sens » et la dimension spirituelle de la personne.

Biographie

Dès l’âge de quinze ans, il correspond avec Sigmund Freud. En 1921, il donne sa première conférence sur le thème : « À propos du sens de la vie » et devient membre actif des jeunes travailleurs socialistes.

En 1925, étudiant en médecine, il rencontre personnellement Freud tout en se rapprochant du cercle d’influence d’Alfred Adler. L’année suivante, il est exclu de l’association de psychologie individuelle en raison de ses divergences avec Adler. De 1933 à 1936, il dirige le « pavillon des femmes suicidaires » de l’hôpital psychiatrique de Vienne. Quand les nazis prennent le pouvoir en Autriche, il sabote les ordres reçus, au risque de sa vie, afin de ne pas euthanasier les malades mentaux.

En 1942, sa famille est déportée et il le sera lui-même en 1945 (interné à Auschwitz puis dans d’autres camps). Libéré, il apprend que sa femme est morte d’épuisement à la libération du camp de Bergen-Belsen. Pendant 25 ans, il sera le directeur de la polyclinique neurologique de Vienne.

En 1948, il obtient son doctorat de philosophie sur le sujet : « Le Dieu inconscient ». En 1955, il devient professeur à l’université de Vienne. En 1970, à San Diego en Californie, le premier institut de logothérapie au monde est fondé. On trouve aujourd’hui des centres et des associations de logothérapie dans trente pays. Ses livres sont traduits dans 32 langues.

Doctrine

Son œuvre est peu connue en France. Le grand dictionnaire de la psychologie (Larousse) l’ignore. Ce fondateur de la logothérapie a pris ses distances avec Freud quant à l’étiologie sexuelle des névroses et sur le problème de la religion. Il dénonce cet esprit de croisade qui caractérise « l’avenir d’une illusion » en considérant que la névrose individuelle pourrait être l’expression d’une religion refusée.

Pour Frankl, il y a chez l’être humain une volonté de sens. Il s’aperçoit que ses patients ne souffrent pas uniquement de frustrations sexuelles (Freud) ou de complexes d’infériorité (Adler) mais aussi d’un « vide existentiel ». La névrose révèle avant tout un être frusté de sens, ce qui doit conduire à penser que l’exigence fondamentale de l’homme n’est ni l’épanouissement sexuel, ni la valorisation de soi, mais la plénitude de sens. Le repli sur le sexe n’est souvent qu’un ersatz à un manque de sens. Par voie de conséquence, le thérapeute ne peut se désintéresser du spirituel et la logothérapie n’est plus centrée sur les pulsions mais sur l’inconscient spirituel.

Il reproche à la psychanalyse et à Freud en particulier d'avoir dépossédé l'homme du moi au profit du ça. Dans le Dieu inconscient il déclare : « En dégradant le moi en simple épiphénomène, Freud a pour ainsi dire trahi le moi en faveur du ça; mais en même temps il a, si l'on peut dire, fait injure à l'inconscient, ne voyant en lui en effet que ce qui est du ça, l'instinctif, en laissant échapper ce qui est du moi, le spirituel. » Pour Frankl, il y a un hiatus ontologique entre l'instinctif et le spirituel. Il considére l'homme comme une totalité trinaire, à savoir : physique-psychique-spirituelle. Freud a omis la dernière dimension !

Pour autant, Frankl ne semble pas vouloir se fier à aucune religion constituée, à aucune Église. Il renvoie chacun à lui-même. En bousculant quelques préjugés bien ancrés il pourrait aider la psychanalyse à quitter ses ornières dogmatiques en s’ouvrant sur d’autres horizons. Faut-il rappeler que les deux principaux dissidents de Freud, Adler et Jung, se sont séparés de lui en raison de son pansexualisme !

Source : Wikipedia.

jeudi 3 août 2006

Peter Duesberg

Peter Duesberg est professeur de biologie moléculaire et cellulaire à l'Université de Berkeley (Université de Californie).

Biographie

En 1968-1970 il a démontré que le virus de la grippe a un génome segmenté. Ce qui expliquerait sa faculté unique de former des recombinants en réorganisant des segments sub-génomiques.

Il a isolé le premier gêne de cancer au cours de son travail sur les rétrovirus en 1970, et établi la cartographie génétique de ces virus. Ce travail, ainsi que ceux qui ont suivi dans le même domaine, lui a valu d'être élu en 1986 à la « National Academy of Sciences ». Une bourse de sept ans lui a aussi été attribuée en 1986 par le « National Institutes of Health » en tant que « Outstanding Investigator ».

Duesberg s'est opposé à l'hypothèse virale du sida dans des publications telles que Cancer Research, Lancet, Proceedings of the National Academy of Sciences, Science, Nature, Journal of AIDS, AIDS Forschung, Biomedicine and Pharmacotherpeutics, New England Journal of Medicine and Research in Immunology. Il propose l'hypothèse que les diverses maladies regroupées sous le nom de sida sont dues à la consommation sur une longue durée de drogues ou d'AZT (qui est prescrit contre le sida), la malnutrition ou d'autres pratiques qui affaiblissent le système immunitaire. La défense de cette hypothèse, qui considère comme inutiles les sommes énormes données aux laboratoires pour trouver un traitement contre le virus, lui a valu la suppression de tout budget de recherche.

Il est né en Allemagne le 2 décembre 1936, de parents médecins.

Distinctions

  • 1969 : Merck Award
  • 1971 : California Scientist of the Year Award
  • 1981 : First Annual American Medical Centre Oncology Award
  • 1986 : Outstanding Investigator Award National Institute of Health
  • 1986 : Elected National Academy of Sciences
  • 1986-1987 : Fogarty Scholar-in-Residence at the National Institutes of Health Bethesda MD
  • 1988 : Wissenschaftspreis, Hannover Germany
  • 1988 : Lichtfield Lecturer, Oxford England
  • 1990 : C.J. Watson Lecturer, Abbott Northwestern Hospital, Minneapolis MN
  • 1992 : Fisher Distinguished Professor, University of North Texas, Denton TX
  • 1992 : Shaffer Alumni Lecturer, Tulane University, New Orleans LA

Source : Wikipedia.

J'accepte

Le système mis en place dans notre monde libre repose sur l'accord tacite d'une sorte de contrat passé avec chacun d'entre nous dont voici, dans les grandes lignes, le contenu.

Voici le contrat reconductible par tacite reconduction que vous signez chaque matin en vous réveillant simplement et ne faisant rien

Mes chers amis,

Le 11 septembre marque le triste anniversaire d'une catastrophe hautement symbolique pour l'humanité.

Peu importe nos croyances ou nos idées politiques, le système mis en place dans notre monde libre repose sur l'accord tacite d'une sorte de contrat passé avec chacun d'entre nous, dont voici dans les grandes lignes le contenu :

  1. J'accepte la compétition comme base de notre système, même si j'ai conscience que ce fonctionnement engendre frustration et colère pour l'immense majorité des perdants,
  2. J'accepte d'être humilié ou exploité a condition qu'on me permette a mon tour d'humilier ou d'exploiter quelqu'un occupant une place inférieure dans la pyramide sociale,
  3. J'accepte l'exclusion sociale des marginaux, des inadaptés et des faibles car je considère que le prise en charge de la société a ses limites,
  4. J'accepte de rémunérer les banques pour qu'elles investissent mes salaires à leur convenance, et qu'elles ne me reversent aucun dividende de leurs gigantesques profits (qui serviront a dévaliser les pays pauvres, ce que j'accepte implicitement).
    J'accepte aussi qu'elle prélèvent une forte commission pour me prêter de l'argent qui n'est autre que celui des autres clients,
  5. J'accepte que l'on congèle et que l'on jette des tonnes de nourriture pour ne pas que les cours s'écroulent, plutôt que de les offrir aux nécessiteux et de permettre à quelques centaines de milliers de personnes de ne pas mourir de faim chaque année,
  6. J'accepte qu'il soit interdit de mettre fin à ses jours rapidement, en revanche je tolère qu'on le fasse lentement en inhalant ou ingérant des substances toxiques autorisées par les états,
  7. J'accepte que l'on fasse la guerre pour faire régner la paix. J'accepte qu'au nom de la paix, la première dépense des états soit le budget de la défense. J'accepte donc que des conflits soient créés artificiellement pour écouler les stocks d'armes et faire tourner l'économie mondiale,
  8. J'accepte l'hégémonie du pétrole dans notre économie, bien qu'il s'agisse d'une énergie coûteuse et polluante, et je suis d'accord pour empêcher toute tentative de substitution, s'il s'avérait que l'on découvre un moyen gratuit et illimité de produire de l'énergie, ce qui serait notre perte,
  9. J'accepte que l'on condamne le meurtre de son prochain, sauf si les états décrètent qu'il s'agit d'un ennemi et nous encouragent à le tuer,
  10. J'accepte que l'on divise l'opinion publique en créant des partis de droite et de gauche qui passeront leur temps à se combattre en me donnant l'impression de faire avancer le système. j'accepte d'ailleurs toutes sortes de divisions possibles, pourvu qu'elles me permettent de focaliser ma colère vers les ennemis désignés dont on agitera le portrait devant mes yeux,
  11. J'accepte que le pouvoir de façonner l'opinion publique, jadis détenu par les religions, soit aujourd'hui aux mains d'affairistes non élus démocratiquement et totalement libres de contrôler les états, car je suis convaincu du bon usage qu'ils en feront,
  12. J'accepte l'idée que le bonheur se résume au confort, l'amour au sexe, et la liberté à l'assouvissement de tous les désirs, car c'est ce que la publicité me rabâche toute la journée. Plus je serai malheureux et plus je consommerai : je remplirai mon rôle en contribuant au bon fonctionnement de notre économie,
  13. J'accepte que la valeur d'une personne se mesure à la taille de son compte bancaire, qu'on apprécie son utilité en fonction de sa productivité plutôt que de sa qualité, et qu'on l'exclue du système si elle n'est plus assez productive,
  14. J'accepte que l'on paie grassement les joueurs de football ou des acteurs, et beaucoup moins les professeurs et les médecins chargés de l'éducation et de la santé des générations futures,
  15. J'accepte que l'on mette au banc de la société les personnes agées dont l'expérience pourrait nous être utile, car étant la civilisation la plus évoluée de la planète (et sans doute de l'univers) nous savons que l'expérience ne se partage ni ne se transmet,
  16. J'accepte que l'on me présente des nouvelles négatives et terrifiantes du monde tous les jours, pour que je puisse apprécier a quel point notre situation est normale et combien j'ai de la chance de vivre en occident. je sais qu'entretenir la peur dans nos esprits ne peut être que bénéfique pour nous,
  17. J'accepte que les industriels, militaires et politiciens se réunissent régulièrement pour prendre sans nous concerter des décisions qui engagent l'avenir de la vie et de la planète,
  18. J'accepte de consommer de la viande bovine traitée aux hormones sans qu'on me le signale explicitement. J'accepte que la culture des OGM se répande dans le monde entier, permettant ainsi aux trusts de l'agroalimentaire de breveter le vivant, d'engranger des dividendes conséquents et de tenir sous leur joug l'agriculture mondiale,
  19. J'accepte que les banques internationales prêtent de l'argent aux pays souhaitant s'armer et se battre, et de choisir ainsi ceux qui feront la guerre et ceux qui ne la feront pas. Je suis conscient qu'il vaut mieux financer les deux bords afin d'être sûr de gagner de l'argent, et faire durer les conflits le plus longtemps possible afin de pouvoir totalement piller leurs ressources s'ils ne peuvent pas rembourser les emprunts,
  20. J'accepte que les multinationales s'abstiennent d'appliquer les progrès sociaux de l'occident dans les pays défavorisés. Considérant que c'est déjà une embellie de les faire travailler, je préfère qu'on utilise les lois en vigueur dans ces pays permettant de faire travailler des enfants dans des conditions inhumaines et précaires. Au nom des droits de l'homme et du citoyen, nous n'avons pas le droit de faire de l'ingérence,
  21. J'accepte que les hommes politiques puissent être d'une honneteté douteuse et parfois même corrompus. je pense d'ailleurs que c'est normal au vu des fortes pressions qu'ils subissent. Pour la majorité par contre, la tolérance zéro doit être de mise,
  22. J'accepte que les laboratoires pharmaceutiques et les industriels de l'agroalimentaire vendent dans les pays défavorisés des produits périmés ou utilisent des substances cancérigènes interdites en occident,
  23. J'accepte que le reste de la planète, c'est-à-dire quatre milliards d'individus, puisse penser différemment à condition qu'il ne vienne pas exprimer ses croyances chez nous, et encore moins de tenter d'expliquer notre Histoire avec ses notions philosophiques primitives,
  24. J'accepte l'idée qu'il n'existe que deux possibilités dans la nature, à savoir chasser ou être chassé. Et si nous sommes doués d'une conscience et d'un langage, ce n'est certainement pas pour échapper à cette dualité, mais pour justifier pourquoi nous agissons de la sorte,
  25. J'accepte de considérer notre passé comme une suite ininterrompue de conflits, de conspirations politiques et de volontés hégémoniques, mais je sais qu'aujourd'hui tout ceci n'existe plus car nous sommes au summum de notre évolution, et que les seules règles régissant notre monde sont la recherche du bonheur et de la liberté de tous les peuples, comme nous l'entendons sans cesse dans nos discours politiques,
  26. J'accepte sans discuter et je considère comme vérités toutes les théories proposées pour l'explication du mystère de nos origines. Et j'accepte que la nature ait pu mettre des millions d'années pour créer un être humain dont le seul passe-temps soit la destruction de sa propre espèce en quelques instants,
  27. J'accepte la recherche du profit comme but suprême de l'Humanité, et l'accumulation des richesses comme l'accomplissement de la vie humaine,
  28. J'accepte la destruction des forêts, la quasi-disparition des poissons de rivières et de nos océans. J'accepte l'augmentation de la pollution industrielle et la dispersion de poisons chimiques et d'éléments radioactifs dans la nature. J'accepte l'utilisation de toutes sortes d'additifs chimiques dans mon alimentation, car je suis convaincu que si on les y met, c'est qu'ils sont utiles et sans danger,
  29. J'accepte la guerre économique sévissant sur la planète, même si je sens qu'elle nous mène vers une catastrophe sans précédent,
  30. j'accepte cette situation, et j'admets que je ne peux rien faire pour la changer ou l'améliorer,
  31. J'accepte d'être traité comme du bétail, car tout compte fait, je pense que je ne vaux pas mieux,
  32. J'accepte de ne poser aucune question, de fermer les yeux sur tout ceci, et de ne formuler aucune véritable opposition car je suis bien trop occupé par ma vie et mes soucis. J'accepte même de défendre à la mort ce contrat si vous me le demandez,
  33. J'accepte donc, en mon âme et conscience et définitivement, cette triste matrice que vous placez devant mes yeux pour m'empêcher de voir la réalité des choses. Je sais que vous agissez pour mon bien et pour celui de tous, et je vous en remercie.

Fait par amitié sur la Terre, le 11 septembre 2003.

Auteur : Anonyme. Vous pouvez trouver la lecture de ce texte en mp3 sur la radio web NSEO.

mercredi 2 août 2006

L'hymne à la beauté du monde - Diane Dufresne

Ne tuons pas la beauté du monde
Ne tuons pas la beauté du monde

Ne tuons pas la beauté du monde
Chaque fleur, chaque arbre que l'on tue
Revient nous tuer à son tour

Ne tuons pas la beauté du monde
Ne tuons pas le chant des oiseaux
Ne tuons pas le bleu du jour

Ne tuons pas la beauté du monde
Ne tuons pas la beauté du monde

Ne tuons pas la beauté du monde
La dernière chance de la terre
C'est maintenant qu'elle se joue

Ne tuons pas la beauté du monde
Faisons de la terre un grand jardin
Pour ceux qui viendront après nous
Après nous

Ne tuons pas la beauté du monde
La dernière chance de la terre
C'est maintenant qu'elle se joue

Ne tuons pas la beauté du monde
Faisons de la terre un grand jardin
Pour ceux qui viendront après nous
Après nous

Source : Paroles.net.