mercredi 21 décembre 2005

Jean Jaurès

Jean Jaurès

Jean Jaurès était un homme politique français, né à Castres le 3 septembre 1859 et mort assassiné à Paris le 31 juillet 1914.

Biographie

Fils de la bourgeoisie de province, il est reçu premier à l'Ecole Normale Supérieure de la rue d'Ulm en 1878 puis troisième à l'agrégation de philosophie en 1881. Il a tout d'abord enseigné à Albi, puis a rejoint Toulouse en 1882 pour exercer sa chaire de maître de conférences à la faculté des Lettres. Il est élu député républicain à Castres, en 1885. C'est sa défaite aux mêmes élections quatre ans plus tard qui l'a conduit à se présenter à Toulouse, cette fois-ci sous la bannière socialiste, et sur la liste municipale.

L'opportunisme

Jaurès n'a pas toujours été socialiste et marxiste. Quand la République s'installe pour de bon, après une décennie de tergiversations au sujet du régime (en 1870 le Second Empire s'effondre, la République est proclamée mais les monarchistes, divisés, dominent à la Chambre des députés), Jaurès n'a que vingt ans. Il s'engage en politique en 1885, devenant député du Tarn à 25 ans. Il est alors le fils spirituel de Jules Ferry et siège parmi les « opportunistes », républicains socialement modérés. Il trouve alors les radicaux de Clemenceau trop agités et les socialistes violents et dangereux pour l'ordre républicain en construction. Il ne s'en intéresse pas moins au sort de la classe ouvrière et met son éloquence devenue mythique au service des premières lois sociales du régime (liberté syndicale, protection des délégués, création des caisses de retraite ouvrière...). Fils de 1789, il croit cependant au réformisme institutionnel et républicain, à l'alliance des ouvriers et de la bourgeoisie laborieuse pour le triomphe de la liberté, de l'égalité et de la fraternité.

En 1889 les Républicains gagnent les législatives mais lui, ce Républicain qui prône le contrôle de l'État sur les entreprises, est battu dans la circonscription de Carmaux (Tarn), par le marquis de Solages, président des mines. Il est professeur à Toulouse et soutient ses 2 thèses, puis se présente aux municipales (1890).

La grande grève de Carmaux

Jaurès est à l'écart de la vie politique nationale quand, en 1892, éclate la grande grève des mines de Carmaux. Le maire élu, Jean Baptiste Calvignac, syndicaliste et socialiste, ouvrier mineur, est licencié par le marquis de Solages pour s'être absenté à plusieurs reprises afin de remplir ses obligations d'élu municipal. Les ouvriers se mettent en grève pour défendre ce maire dont ils sont fiers. La République envoie l'armée, 1500 soldats, au nom de la « liberté du travail ». La République semble prendre le parti du patronat monarchiste contre les grévistes. En France, on est en plein scandale de Panama. Jaurès ne supporte plus cette République qui semble montrer son vrai visage, de députés et ministres capitalistes pour qui la finance et l'industrie priment sur le respect des personnes : Carmaux et la mine seront le tremplin politique qu'il cherchait. Il fait l'apprentissage de la lutte des classes et du socialisme. Arrivé intellectuel bourgeois, républicain social, il sort de la grève de Carmaux acquis au socialisme.

Sous la pression de la grève et de Jaurès, le gouvernement arbitre le différent Solages-Calvignac au profit de Calvignac. Solages démissionne de son siège de député. Jaurès est tout naturellement désigné par les ouvriers du bassin pour les représenter à la Chambre : désormais, c'est un col blanc, et non plus le mineur Calvignac, qui est leur leader. Il est élu malgré les votes ruraux de la circonscription qui ne veulent pas des « partageux ». Jaurès va alors se lancer dans l'incessante et résolue défense des ouvriers en lutte. À Albi il est à l'origine de la fameuse Verrerie ouvrière. Dans le Languedoc viticole il ira visiter les « vignerons libres de Maraussan » qui créent la première cave coopérative.

L'affaire Dreyfus

Au début de l'affaire Dreyfus, Jaurès ne prend pas clairement position. Il va même jusqu'à condamner dans un premier temps la sentence de déportation, jugée trop clémente (un simple sous-officier aurait été purement et simplement condamné à mort). Cependant, à la suite de la pression populaire, et aussi grâce à l'engouement de la jeune promotion normalienne, Jaurès et les socialistes se mettent à défendre Alfred Dreyfus sans ambages.

Il s'oppose alors aux marxistes orthodoxes, dont le meneur, Jules Guesde, pour qui Dreyfus est un officier bourgeois et donc sa défense ne serait pas prioritaire. Pour Jaurès, l'accablement de malheurs et d'injustices dont Dreyfus est victime gomme les différences de classe. Dreyfus n'est plus un privilégié ou un exploiteur : il est un homme qui souffre injustement. Jaurès fonde le journal L'Humanité en 1904. En 1905, sous pression de l’Internationale, il participe à la fondation de la SFIO, unifiant les différentes sensibilités socialistes de France.

Le pacifisme

Ses prises de position en faveur du pacifisme, peu avant le déclenchement de la Première Guerre mondiale, le rendent très impopulaire parmi les nationalistes et il est assassiné au Café du Croissant, rue Montmartre à Paris, trois jours avant le déclenchement des hostilités. Cet assassinat atteint d'ailleurs son but, car il facilite le ralliement de la gauche, y compris beaucoup de socialistes qui hésitaient, à l'« Union sacrée ».

* Voir aussi : L'Union sacrée et les socialistes

À l'issue de la « Grande Guerre » et en réaction au massacre qu'elle occasionna, un grand nombre de communes françaises nomment des rues et des places en son honneur, en rappelant qu'il fut le plus fervent opposant à un tel conflit. Une station du métro parisien porte aussi son nom.

Son meurtrier, Raoul Villain, après 56 mois de détention préventive, est acquitté le 29 mars 1919.

Hommages

La chanson de Jacques Brel intitulée Jaurès (1977), reprise par la suite par Zebda, rappelle à quel point l'homme politique était devenu une figure mythique des classes populaires.

Le parti socialiste français a choisi de lui rendre hommage à travers sa fondation politique, la Fondation Jean Jaurès.

De nombreux collèges et lycées portent son nom :

Quelques citations

  • « Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire, c'est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe et de ne pas faire écho de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques. » (Discours à la jeunesse, 1903)
  • « Je n'ai jamais séparé la République des idées de justice sociale, sans laquelle elle n'est qu'un mot ».(1887)
  • « Un peu d'internationalisme éloigne de la patrie ; beaucoup y ramène ».
  • « Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l'orage »
  • « Le communisme doit être l'idée directrice de tout le mouvement » (Comment se réalisera le socialisme ?, 1901)
  • « La France n'est pas schismastique, elle est révolutionnaire ». 1905

Liens externes

Source : Wikipedia

Autres citations

Journal officiel (8 avril 1895)

  • Messieurs, il n'y a qu'un moyen d'abolir la guerre entre les peuples, c'est d'abolir la guerre économique entre les individus, le désordre de la société actuelle, c’est de substituer à la lutte universelle pour la vie – qui aboutit à la lutte universelle sur les champs de bataille – un régime de concorde sociale et d’unité.

Citations

  • Il est bien vrai que la beauté de la science et de l'art est consolatrice.
  • L'oeuvre d'art, quand elle est vraiment belle, est quelque chose de complet, d'achevé.
  • Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots.
  • Il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent, et une confiance inébranlable pour l'avenir.
  • Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire.
  • Il faut aller à l'idéal en passant par le réel.
  • Qu'est-ce que l'idéal ? C'est l'épanouissement de l'âme humaine. Qu'est-ce que l'âme humaine ? C'est la plus haute fleur de la nature.
  • Donner la liberté au monde par la force est une étrange entreprise pleine de chances mauvaises.

Source : Wikiquote

mercredi 14 décembre 2005

Ousmane Sy

Ousmane Sy

Le prix international Roi Baudouin pour le développement 2004-2005 consacre un pionner et un avocat de la gouvernance en Afrique

Bruxelles, février 2005.

Le Prix International Roi Baudouin pour le Développement 2004-2005 a été décerné par la Fondation Roi Baudouin au malien Ousmane Sy, un homme de vision, un pionnier de l’action en matière de gouvernance en Afrique. Pour le lauréat, la gouvernance n’a rien d’un concept abstrait : il l’a traduite concrètement au Mali par la décentralisation de la gestion publique, restituée aux populations, aux communes, aux villages, dans des processus de participation démocratique.

Ousmane Sy, né en 1949, est en effet la figure de proue de la décentralisation et de la réforme de la gouvernance dans son pays. Mais il l’est également au niveau de la sous-région de l’Afrique de l’Ouest, où il plaide et œuvre pour que les réformes mises en œuvre aux niveaux local et national aillent de pair avec des réformes au niveau régional.

Comme le Comité de sélection l’a souligné en motivant son choix, le Prix 2004-2005 est attribué à Ousmane Sy, ”pour la force de sa vision et le courage de ses idées au sujet de la gouvernance en Afrique, et pour l’originalité de ses actions au Mali où, par un processus participatif de décentralisation et l’organisation d’élections transparentes, il est parvenu à créer un cadre stimulant une meilleure gestion publique et une stabilité renforcée, deux conditions essentielles au développement.”

Le Prix International Roi Baudouin pour le Développement, d’un montant de 150.000 euros, sera remis à M. Ousmane Sy le 3 mai 2005 au Palais royal de Bruxelles.

Cette année encore, l’attribution du Prix va bien au-delà du soutien financier qu’il représente. Le Prix assure à ses lauréats une visibilité et une promotion internationales, en particulier auprès des principaux acteurs du développement, tels que les Nations Unies et leurs agences spécialisées, la Banque mondiale, l’Union européenne et certaines coopérations bilatérales, le monde des fondations ou des ONG internationales.

Le changement est possible en Afrique

Ousmane Sy confirme l’importance de l’écho que reçoit ainsi son message: L’obtention du Prix International Roi Baudouin est l’occasion de mettre en avant une conviction très profonde, selon laquelle le changement est possible en Afrique, malgré les images et l’actualité négatives qui engendrent trop souvent un afro-pessimisme. Tout mon discours, tout mon travail consistent à montrer que les changements sont possibles, à un certain nombre de conditions parmi lesquelles la décentralisation, une intégration régionale et une meilleure gouvernance s’inspirant du vécu des Africains figurent en bonne place.

Un ancrage local, un retour à la diversité

Diplômé en agroéconomie et développement agricole, docteur en développement économique et social (Paris I), Ousmane Sy est chargé de programme du PNUD au Mali de 1987 à 1993. A partir de cette année-là, et jusqu’en 2000, il pilote la « Mission de décentralisation et des réformes institutionnelles » chargée de conduire ce processus voulu par le nouveau pouvoir démocratique. En 2000, il entre au gouvernement comme ministre de l’Administration territoriale et des Collectivités locales. Il est également chargé d’organiser les élections présidentielles de 2002.

Un résultat chiffré permet d’évaluer l’ampleur de la tâche de décentralisation accomplie au Mali: au début de l’opération, le pays comptait 19 communes urbaines. Cinq ans plus tard, en 1998, 703 communes avaient été instaurées, en impliquant les populations locales dans leur création.

Ousmane Sy résume l’enjeu : La décentralisation permet assurément de consolider le processus démocratique, en élargissant sa base. Elle l’ancre au niveau local, en soumettant la démocratisation à l’épreuve des réalités de l’échelle locale. Elle constitue également un levier pour la dynamisation de l’économie locale, en rapprochant les décideurs des acteurs locaux. (…) Désormais, les décideurs sont des proches, issus du terroir, et non plus des gens nommés par le pouvoir central. De plus, l’interpellation des pouvoirs locaux peut se faire dans les langues régionales : la décentralisation a été synonyme de reconnaissance de la diversité linguistique et culturelle.

Le projet de décentralisation a effectivement servi de base aux négociations avec les mouvements rebelles des populations touaregs dans le Nord du Mali. Il a permis de satisfaire les revendications de ces mouvements portant sur la reconnaissance de leur existence : la décentralisation est une réponse aux questions que pose la diversité. Celle-ci peut ainsi mieux s’exprimer.

Fort de son expérience, Ousmane Sy a fondé avec d’autres africains le réseau « Gouvernance en Afrique », qui couvre actuellement 14 pays d’Afrique occidentale et centrale. Il préside depuis 1992 la Fondation rurale pour l’Afrique de l’Ouest (FRAO). Il a aussi créé son propre centre d’expertise et de conseil, le CEPIA (Centre d’expertises politiques et institutionnelles en Afrique).

Moi-même, expliquait M. Sy en ce début 2005, j’accompagne pour l’instant une expérience au Tchad et une autre au Togo. Mais je n’y amène pas de recettes. Le plus important, c’est de mettre en avant un processus, une approche. (…) Je travaille pour redonner espoir, pour montrer que l’Afrique peut changer et que cette vision peut y contribuer.

Deux finalistes de haut niveau

Le Prix International Roi Baudouin pour le Développement (www.kbprize.org) est décerné tous les deux ans depuis 1980 par le Conseil d'administration de la Fondation Roi Baudouin. Il vise à couronner l'action de personnes ou d'organisations qui apportent une contribution importante au développement des pays du Sud.

Pour choisir un lauréat parmi les nombreux candidats, la Fondation se base sur le rapport établi par un Comité de Sélection indépendant, actuellement présidé par le Dr. Peter Piot, directeur exécutif de l’ONUSIDA. Le Comité de sélection tient cette année à souligner la qualité du travail fourni par deux des finalistes qui ont accompagné le dossier d’Ousmane Sy jusqu’au choix final :

- Drishtee (Inde), une jeune entreprise indienne qui permet aux villages les plus reculés du pays d’avoir accès, par un système de ‘kiosques informatiques’, à une série de services tels que l’e-government ou la consultation des prix de produits agricoles sur les marchés voisins.

- Viva Rio (Brésil), une ONG basée à Rio de Janeiro, qui mobilise et cherche à unir les différents secteurs d’une société en plein déchirement, grâce à la mise en œuvre de projets pratiques de sécurité communautaire et d’intégration sociale, qui prouvent la possibilité de briser le cercle vicieux de la violence et transforment ainsi la peur en espoir.

Une autre caractéristique du Prix International Roi Baudouin pour le Développement réside dans la diversité des candidats récompensés. Depuis 1980, la liste des lauréats couvre un large éventail de domaines, de l'alphabétisation à la formation des paysans en passant par les transferts de technologie, les nouvelles formes de crédit, les droits de l’homme ou le commerce équitable.

Le Prix International Roi Baudouin est devenu aujourd’hui la référence quand il s’agit de reconnaître des exemples positifs en matière de développement.

Contacts

Fondation Roi Baudouin:
Jean-Paul Collette, collette.j@kbs-frb.be, +32.2.549.02.78 (Bruxelles)
Peter Thesin, thesin.p@kbs-frb.be, +32.2.549.02.56 (Bruxelles)

Ousmane Sy
Centre d'Expertises Politiques et Institutionnelles en Afrique (CEPIA)
BP E 867, Bamako, Mali
tel (223) 229 69 30, fax (223) 229 69 28, osy@afribone.net.ml

Source : Communiqué de presse de la Fondation Roi Baudouin où vous pouvez trouver aussi une vidéo.

jeudi 8 décembre 2005

Pierre Rabhi

Pierre Rabhi est un agriculteur et écrivain qui soutient le développement de pratiques agricoles respectueuses de l'environnement et préservant les ressources naturelles, notamment dans les pays arides.

Il est né en 1938 à Kenadsa près de Béchar, en Algérie. En 1958, il émigre à Paris.

Après trois ans comme ouvrier agricole, il s'installe en 1963 comme agriculteur dans les Cévennes ardéchoises pour pratiquer l'agro-écologie et l'élevage caprin. Il créé aussi une activité de formation dans sa ferme où il accueille et forme une quarantaine de stagiaires.

En 1978, il est chargé de formation à l'agro-écologie par le CEFRA (Centre d'études et de formation rurales appliquées).

À partir de 1981, il se rend au Burkina Faso en tant que « paysan sans frontière » à la demande du gouvernement de ce pays et avec le soutien du CRIAD (Centre de relations internationales entre agriculteurs pour le développement).

En 1985, il créé un centre de formation à l'agro-écologie à Gorom Gorom, avec l'appui de l'association Le Point-Mulhouse.

En 1988, il fonde le CIEPAD (Carrefour international d'échanges de pratiques appliquées au développement) avec l'appui du Conseil général de l'Hérault. Il met en place un « module optimisé d'installation agricole », de programmes de sensibilisation et de formation, et le lancement de nombreuses actions de développement à l'étranger (Maroc, Palestine, Algérie, Tunisie, Sénégal, Togo, Bénin, Mauritanie, Pologne, Ukraine...)

En 1992, il lance le programme de réhabilitation de l'oasis de Chenini-Gabès en Tunisie.

Depuis 1994, il anime le mouvement « Oasis en tous lieux », visant à promouvoir le retour à une terre nourricière et la reconstitution du lien social.

En 1997 et 1998, il intervient à la demande de l'ONU dans le cadre de l'élaboration de la Convention de lutte contre la désertification (CCD) et est appelé à formuler des propositions concrètes pour son application.

De 1999 à 2001, il lance de nouvelles actions de développement au Niger (région d'Agadez) et au Mali (région de Gao).

Lors de l'élection présidentielle francaise de 2002, des amis le persuadent de rentrer dans la campagne politique, son mouvement Terre et Humanisme imprime alors un "4 pages" qui est distribué aux maires de France pour obtenir les 500 voix nécéssaires pour être candidat...ce qu'il n'a pas réussi à obtenir.

Bibliographie

  • Du Sahara aux Cévennes ou la reconquête du songe (autobiographie), Éditions de Candide, Lavilledieu, 1984, rééd. Albin Michel, Paris, 1995.
  • Le Gardien du Feu (roman), Éditions de Candide, Lavilledieu, 1986, Éditions Albin Michel, Paris.
  • L'Offrande au crépuscule (Prix des sciences sociales agricoles du ministère de l'Agriculture), Éditions de Candide, Lavilledieu, 1989, rééd. aux éditions L'Harmattan 2001.
  • Le Recours à la terre (recueil d'articles), Éditions Terre du Ciel, Lyon, 1995, nouvelle éd. augm. 1999.
  • Parole de Terre (récit didactique), Éditions Albin Michel, Paris, 1996 (préface de Yehudi Menuhin).
  • Manifeste pour des Oasis en tous lieux, ouvrage collectif sous la direction de Pierre Rabhi, 1997.

Citations

«La politique n'est pas l'affaire des politiciens, c'est ce qu'on applique à soi-même. Quitter la ville pour revenir à la terre, c'est un acte de résistance fondé sur la recherche d'une autre voie.»

Voir aussi

  • agriculture biologique

Liens externes

Source : Wikipedia