Les singes de la sagesse
Sculpture de Hidari Jingoro au sanctuaire Tōshōgū à Nikkō (Japon)

Les singes de la sagesse sont au nombre de trois. Tels qu'ils sont représentés en Chine et au Japon, le premier se couvrant les yeux, le deuxième les oreilles et le troisième la bouche, ils forment une sorte de maxime picturale : Ne rien voir de mal, ne rien entendre de mal, ne rien dire de mal. À celui qui suit cette maxime, il n'arrivera que du bien.

Une des plus anciennes représentations connues de ces trois singes se trouve à Nikkō au Japon. Elle est attribuée au sculpteur Hidari Jingoro (1594-1634).

En japonais, les trois singes sont appelés Mizaru (見猿), Kikazaru (聞か猿) et Iwazaru (言わ猿). Ces trois noms signifient littéralement : Ne vois pas, n'entends pas, ne parle pas. Ils constituent aussi un jeu de mots sur zaru (forme verbale négative) et saru (singe). Il est probable toutefois que l'histoire des trois singes soit d'origine indienne et qu'elle ait été introduite au Japon par l'intermédiaire de pélerins bouddhistes venus de Chine pendant la période Yamato (VIIIe siècle).

Cette maxime fut notamment prise pour devise par Gandhi, qui gardait toujours avec lui une petite sculpture de ces trois singes.

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Source : Wikipedia