jeudi 9 février 2006
Le bonheur
Si tu ne trouves pas le bonheur,
c’est peut-être que tu le cherches ailleurs...
Ailleurs que dans tes souliers.
Ailleurs que dans ton foyer.
Selon toi, les autres sont plus heureux.
Mais, toi, tu ne vis pas chez eux.
Tu oublies que chacun a ses tracas.
Tu n’aimerais sûrement pas mieux leur cas.
Comment peux-tu aimer la vie
si ton coeur est plein d’envie,
si tu ne t’aimes pas,
si tu ne t’acceptes pas ?
Le plus grand obstacle au bonheur, sans doute,
c’est de rêver d’un bonheur trop grand.
Sache cueillir le bonheur au compte-gouttes :
ce sont de toutes petites qui font les océans.
Ne cherche pas le bonheur dans tes souvenirs.
Ne le cherche pas non plus dans l’avenir.
Cherche le bonheur dans le présent.
C’est là et là seulement qu’il t’attend.
Le bonheur, ce n’est pas un objet
que tu peux trouver quelque part hors de toi.
Le bonheur, ce n’est qu’un projet
qui part de toi et se réalise en toi.
Il n’existe pas de marchands de bonheur.
Il n’existe pas de machines à bonheur.
Il existe des gens qui croient au bonheur.
Ce sont ces gens qui font eux-mêmes leur bonheur.
Si, dans ton miroir, ta figure te déplaît,
à quoi te sert de briser ton reflet ?
Ce n’est pas ton miroir qu’il faut casser.
C’est toi qu’il faut changer !
Charles-Eugène PLOURDE, Une lumière sur mes pas, Trois-Rivières 2003