lundi 30 janvier 2006

Vague de froid 2006 en Europe

La vague de froid de janvier 2006 a affecté toute l'Europe de l'Est et fait de nombreuses victimes, surtout parmi les sans-abris. Le phénomène a commencé le 20 janvier en Russie et s'est étendu à l'Europe centrale. Dans certaines régions de Pologne, de Roumanie et d'Ukraine, les températures sont tombées à -30°C. D'après Patrick Galois, météorologue de Météo-France, "il faut remonter au moins à 10 ans, et parfois à 20 ans en arrière, pour observer des froids aussi vifs"1. La neige est tombée en abondance en Turquie et en Grèce, provoquant la paralysie des transports.

Bilan

  • 80 morts, dont 37 rien qu'en Pologne, 4 en Allemagne (le 23 janvier)
  • 200 morts dans toute l'Europe annoncés par Le Figaro (23 janvier)

Quelques températures

Au lundi 23 janvier :

  • Varsovie : -26°C
  • Kiev : -24°C
  • Berlin : -20°C
  • Göteborg : -20°C
  • Bucarest : -16°C.

Références

Source : Wikipedia

lundi 23 janvier 2006

Un nouveau procédé pour convertir les émissions des centrales électriques en pétrole a été développé

19 septembre 2005. – La société GreenFuel Technologies Corporation, basée à Cambridge a annoncé la première livraison de son système brevetté Advandce Module à un « grand producteur d'énergie ». Le procédé utilise des algues non-toxiques pour convertir les gaz d'échappement de ces centrales en biocarburant propre.

L'entreprise veut démontrer par cette commande l'interopérabilité entre les différents produits qu'elle propose, (emmissions-to-biofuels TM), le module n'étant qu'une partie de la chaîne. Un test de ces nouvelles méthodes industrielles au préstigieux MIT avait montré qu'on pouvait espérer réduire les émissions de CO2 de 40%, et celles des NOx, agents irritants formant des pluies acides de 86%.

Le fondateur et PDG de GreenFuel s'est dit « fier du bénéfice qu'apportera son parteneriat à l'industrie de l'énergie, dès le premier client » (proud of the mutually beneficial business relationships we are building within the energy sector, starting with this first customer).

Les médias s'étaient déjà interessés à ce projet en 2004, année durant laquelle le Museum of Science de Boston y avait consacré une exposition importante.

Source : Wikinews

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site GreenFuel Technologies Corporation en anglais.

Réflexions

L'idée est intéressante dans la mesure où elle réduit le gaz carbonique, gaz à effet de serre et les oxydes nitreux toxiques pour nous, tout en produisant un carburant plus "propre" que le pétrole.

Bien sûr, ce sont des micro-algues qui font le travail avec le soleil par la photosynthèse !

L'UE veut homologuer 8 pesticides dangereux

23 janvier 2006. – Selon l'Acap (Action citoyenne pour une Alternative aux Pesticides) et le MDRGF (Mouvement pour le Droit et le Respect des Générations Futures), la Commission européenne par le biais de son comité SCFCAH devrait homologuer 8 pesticides jugés dangereux par l'INRA et le CEMAGREF.

La décision devrait être prise les 26 et 27 janvier prochain.

L'ajout de ces produits (Azinphos-methyl, Carbendazim, Dinocap, Fenarimol, Flusilazole, Methamidophos, Procymidone, Vinclozolin) à l'Annexe I de la directive 91/414/CEE avait reçu un avis négatif en août 2005.

Sources

Source : Wikinews

jeudi 5 janvier 2006

2005 est l'année la plus chaude jamais enregistrée en Australie

L'été - Fremantle Harbour, Australie occidentale
L'été - Fremantle Harbour, Australie occidentale
photo prise le 23 décembre 2005

4 janvier 2006. –

Selon le Bureau of Meteorology (BOM) australien, l'année 2005 a été l'année la plus chaude depuis 1910, date à laquelle la mesure des températures s'est généralisée. Les données montrent que la température moyenne a été 1.09°C au dessus de la température moyenne standard étalon 1961-90.

Le Bureau of Meteorology a déclaré que c'était une preuve de plus du changement de climat.

Blair Trewin, du Bureau of Meteorology, a indiqué que « nous avons vu le retrait complet de la ligne de neige hivernale. Nous avons vu la fréquence de verglas diminuer, surtout dans le Queensland, et le nombre de jours extrêmement chauds augmenter ».

« Toutes les projections selon nos modèles climatiques prévoient un réchauffement continue tout le XXIe siècle. De tels chiffres... sont d'autres preuves que le changement du climat est réel et que c'est un problème réel ».

Le précédent record daté de 1998 avec un +0.84°C au dessus de la moyenne.

Alors que les années chaudes précédentes avaient été influencées par El Niño, ce n'est pas le cas pour 2005. Depuis 1910 les températures ont gagné 0.9ºC.

Sources

Source : Wikinews

La société russe Gazprom

Gazprom (Газпром) est une société russe de production et de transport de gaz naturel. Depuis 1954, elle est le premier exploitant et le premier exportateur de gaz au monde.

Description

Elle est devenue l'un des outils de la politique extérieure russe. En effet, elle permet à l'État russe de contrôler l'essentiel de l'exportation de gaz naturel et d'exercer un moyen de pression sur les pays clients.

Elle fournit 90 % de la production de gaz naturel russe et 23 % de la production mondiale, tout en ayant des réserves estimées à 17 800 km3. La société possède notamment le gisement de l'Ourengoï. Ses clients se trouvent en Europe centrale et occidentale, ainsi que dans l'ancienne U.R.S.S.

En 2005, la société contribue pour 20 % aux recettes budgétaires russes et contribue à hauteur de 8 % au PIB. Elle emploie plus de 300 000 personnes.

Historique

Cette société est issue du ministère soviétique du gaz.

En septembre 2005, Gazprom a annoncé la construction, pour 2010, d'un gazoduc de 1 200 km sous la mer Baltique. L'un des objectifs est de contourner la Pologne et L'Ukraine.

Un outil au service de la politique étrangère de la Russie

Dépendance à la fourniture de gaz russe

Gazprom fournit à l'Europe occidentale 25 % de ses besions en gaz naturel en 2005. Ainsi, les Etats Baltes sont dépendants à 100 %, l'Autriche à 55 %, l'Allemagne à 37 %, 21 % à la France... C'est pourquoi Moscou peut utiliser cette dépendance énergétique pour faire pression sur les pays concernés.

Un moyen de pression dans la politique de voisinage

80% des approvisionnements de l'Europe en gaz russe transitent par l'Ukraine. Cela explique la crise du début de l'année 2006.

La crise de janvier 2006

Le 1er janvier 2006, elle a décidé de suspendre toute exportation de son gaz vers l'Ukraine en raison de la non-renégociation de son contrat. Jusqu'au 31 décembre 2005, l'Ukraine bénéficiait de prix avantageux grâce à ses bonnes relations et son statut d'ancien pays de l'U.R.S.S. Or, depuis la révolution orange de novembre 2004, les relations russo-ukrainienne se sont considérablement dégradées.

Gazprom souhaite aligner le prix du gaz ukrainien, jusque là fortement subventionné (50 dollars US par 1000 m3), sur celui du marché européen (230 dollars US). L'Ukraine refuse une telle proposition et, depuis le 1er janvier 2006, Gazprom a coupé l'alimentation en gaz. Or, les gazoducs reliant la Russie aux pays européens passent tous par l'Ukraine, ce qui pose certains soucis d'approvisionnement pour les pays européens, car Kiev menace de se servir directement aux gazoducs européens en cas de pénurie trop importante. Pour plus de détails, voir [1].

Le 3 janvier 2006, l'Ukraine accepte l'alignement sur le prix du marché européen et Gazprom recommence à alimenter les gazoducs à pleine capacité (pour plus de détails, voir [2]). Les termes de cet accord imposent, en pratique, une augmentation moins sévère du prix du gaz. L'Ukraine paiera en pratique 95 dollars US par 1000 m3, car elle s'alimentera à plusieurs sources, certaines demandant un prix de 50 dollars US. (Pour plus de détails, voir [3].)

Source : Wikipedia

mardi 3 janvier 2006

Distribution de repas pour les SDF à St Lazare

31 decembre 2005. –

Quelques heures avant le passage à l'an 2006, les SDF de Saint Lazare ont eu la joyeuse surprise de se faire distribuer un repas par un groupe de personnes ayant décidé d'agir sans attendre pour venir en aide aux personnes en difficultés. C'est au marché de Belleville que la dizaine de bénévole est allé récupéré des denrés auprès de commerçants souvent assez compréhensifs. Ces personnes, militant du collectif "food not bombs", souhaitent reprendre en main la gestion de la société et ne pas la laisser aux seuls organismes "officiels". Les sans-domiciles ont accueillit avec bonheur la distribution gratuite mais ont appuyé sur le fait que leur principale problème n'est pas le logement mais la nourriture.

D'autres actions "food not bombs" sont prévus vers la gare du nord.

Sources

http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=49145

Source : Wikinews

La partie francophone du site de l'organisation Food not bombs (De la bouffe pas des bombes) est intéressant puisqu'il montre les problèmes de notre société et propose des actions dans un sens plus respectueux des autres et de l'environnement.