mercredi 24 janvier 2007

Participez à la plus grande mobilisation citoyenne contre le changement climatique!

1er février 2007,
Par Cyrielle Den Hartigh

L’Alliance pour la Planète (groupement national d’associations environnementales) lance 5 minutes de répit pour la planète, un appel simple à l’attention de tous les citoyens : le 1er février 2007 entre 19h55 et 20h00, éteignez veilles et lumières.

Il ne s’agit pas d’économiser 5 minutes d’électricité uniquement ce jour-là, mais d’attirer l’attention des citoyens, des médias et des décideurs sur le gaspillage d’énergie et l’urgence de passer à l’action ! 5 minutes de répit pour la planète : ça ne prend pas longtemps, ça ne coûte rien, et ça montrera aux candidats à la Présidentielle que le changement climatique est un sujet qui doit peser dans le débat politique.

Pourquoi le 1er février ? Ce jour là sortira, à Paris, le nouveau rapport du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations Unies. Cet événement aura lieu en France : il ne faut pas laisser passer cette occasion de braquer les projecteurs sur l’urgence de la situation climatique mondiale.

Si nous y participons tous, cette action aura un réel poids médiatique et politique, moins de trois mois avant l’élection présidentielle !

Faites circuler au maximum cet appel autour de vous et dans tous vos réseaux ! Faites le également apparaître sur votre site Internet et dans vos news letters.

Contact :
Cyrielle den Hartigh, Les Amis de la Terre :
Tél : 01 48 51 18 95

mercredi 10 janvier 2007

Une plate-forme de glace, plus grande que l'île de Manhattan, à la dérive dans l'océan Arctique

31 décembre 2006. – Une plate-forme de glace, plus étendue que l'île de Manhattan, s'est détachée, au cours de l'été 2005, de l'île d'Ellesmere, au Canada, à environ 800 kilomètres du pôle Nord et dérive librement dans l'océan Arctique.

Un chercheur de l'université d'Ottawa, Luke Copland, professeur de géographie, a déterminé, en étudiant les données fournies par les photographies envoyées par les satellites d'observation et celles fournies par les laboratoires de surveillance sismologique, que le phénomène s'était déroulé le 13 août 2005, en un laps de temps d'environ une heure.

La plate-forme de glace a une longueur d'environ 15 kilomètres, pour une largeur d'environ 5 kilomètres et une épaisseur moyenne estimée à 30 à 40 mètres, et sa superficie est de 66 km² soit, selon un ordre de grandeur fourni par les médias, une surface équivalente à celle de 11 000 terrains de football.

Selon un chercheur de l'université Laval, Warvick Vincent, le choc provoqué par la séparation du bloc de glace du reste des glaciers de l'île d'Ellesmere a provoqué une secousse ressentie par des instruments de mesure sismologique situés à plus de 250 km du lieu du phénomène. M. Vincent s'est rendu sur place, à une date non, déterminée, pour constater le phénomène, et s'est exprimé devant la presse, jeudi 28 décembre 2006, pour donner un aperçu de ses observations et réflexions. Il s'agirait selon lui d'un « événement dramatique et inquiétant », qui montrerait que des éléments importants du Grand Nord canadien seraient en train de disparaître, après avoir subsisté durant des millénaires. Il y voit notamment le signe d'une possible accélération d'un changement de climat.

De son côté, Luke Copland souligne que, si la plate-forme de glace est actuellement bloquée par les conditions hivernales de l'océan Arctique qui l'enserrent avec la banquise, il existerait un risque non négligeable, lors du dégel estival, d'une dérive de la nouvelle île de glace en direction du sud-ouest, vers la mer de Beaufort, où sont concentrées diverses activités de forage pétrolier et gazier. Cette dérive éventuelle serait selon susceptible de faire courir des dangers tant aux plate-formes de forage qu'aux navires qui circulent dans la zone.

Sources

Source : Wikinews.

lundi 8 janvier 2007

Le bien commun : l'assaut final

Le bien commun : l'assaut final
Un documentaire de Carole Poliquin
2002, 62 minutes

Dieu créa le monde en sept jours... Aujourd'hui, le Tout-Puissant Homme d'affaires est en train de se l'approprier et de le transformer en marchandise. Son but : proclamer le Marché Total.

En effet, plus rien aujourd'hui ne semble vouloir échapper au destin de marchandise : l'eau, la santé, les gènes, les connaissances, les biens les plus essentiels à la vie ne seront-ils désormais accessibles qu'aux plus offrants? Face à la voracité des marchands, qu'adviendra-t-il de nos sociétés? Le marché peut-il être garant du bien commun?

Différentes histoires tournées à travers le monde et racontées à la manière de la Genèse témoignent des conséquences déjà bien visibles de la soumission du monde aux intérêts privés:

- Un fermier canadien est poursuivi par Monsanto parce qu'il a resemé du canola (colza canadien) transgénique breveté qui s'était retrouvé accidentellement dans son champ;

- Une mère de famille française, atteinte du cancer du sein, participe à des recherches sur sa maladie mais refuse que ses gènes soient considérés comme la propriété d'une compagnie;

- Un Indien du delta du Colorado, au Mexique, subit les conséquences du détournement du fleuve par les firmes d'agro-business américaines qui se sont approprié l'eau.

- Un médecin américain a créé une clinique gratuite à San Diego pour soigner quelques uns des 44 millions d'Américains qui n'ont pas d'assurances;

- Un médecin de Montréal qui a fondé la Coalition des médecins pour la justice sociale, démystifie le discours des tenants de la privatisation de la santé au Québec;

- Maude Barlow (auteure de L'or bleu et présidente du Conseil des Canadiens), Vandana Shiva (scientifique et auteure indienne) et Jeremy Rifkin (Le siècle biotech) y sont aussi interviewés.

Diffusion : Télé-Québec, Radio-Canada.

Source : Le bien commun : l'assaut final des Productions ISCA où vous pourrez voir un extrait et éventuellement acheter la vidéo.

samedi 6 janvier 2007

Muhammad (SAW) : Le Dernier Prophète

Muhammad (SAW) : Le Dernier Prophète est une vidéo sous forme de dessin animé de très grande qualité retraçant l'histoire de la naissance de l'islam.

Elle est fidèle à l'histoire et très inspirante. On découvre surtout que l'Islam apporte au moins à son origine un message de Paix et d'Amour, de fraternité entre les hommes et un regard respectueux aussi vis-a-vis de la femme.

Le dessin animé est aussi en deux partie sur Google Video :

vendredi 5 janvier 2007

Wangari Maathai

  • Lorsque nous plantons des arbres, nous plantons des graines pour la paix et des graines d’espérance
  • Ce que j’ai appris au fil des ans, c’est que nous devons être patients, persévérants et engagés. Lorsque nous plantons des arbres, des gens me disent parfois : “je ne veux pas planter cet arbre car il ne poussera pas assez vite". Je dois leur rappeler que les arbres qu’ils coupent aujourd’hui, ils ne les ont pas plantés. Ils ont été plantés par leurs prédécesseurs. Ils doivent donc planter aujourd’hui les arbres qui profiteront aux communautés de demain.

Le PNUE lance une campagne visant à planter un milliard d’arbres

Source : Communiqué de presse du 6 novembre 2006 du PNUE

Site de la campagne Plantons pour la Planète où l'on peut s'engager à sauver des arbres.

Logo Plantons des arbres

Wangari Maathai, S.A.S le Prince Albert II de Monaco, le PNUE et des experts en agroforesterie apportent leur soutien à une initiative mondiale pour combattre les changements climatiques au niveau local

Nairobi, le 8 novembre 2006 – L’importance fondamentale d’un engagement bénévole et collectif pour lutter contre les changements climatiques a été mise en exergue aujourd’hui avec le lancement d’une nouvelle campagne visant à planter un milliard d’arbres à travers le monde.

Plantons pour la Planète : la Campagne pour un milliard d’arbres, sous l’égide du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), vise à encourager toutes les sphères de la société, du simple citoyen à la société philanthropique, à prendre des mesures pratiques, aussi petites soient-elles, pour pallier à un des plus grands défis du XXIème siècle.

La Campagne pour un milliard d’arbres, qui bénéficie du soutien du Professeur Wangari Maathai, Lauréate du Prix Nobel de la Paix et fondatrice du Green Belt Movement (mouvement écologiste panafricain au Kenya), Son Altesse Sérénissime le prince Albert II de Monaco et le Centre mondial d’agroforestrie (ICRAF), a été lancée durant la conférence annuelle de la convention sur le changement climatique qui se tient actuellement à Nairobi.

Le Secrétaire général adjoint des Nations-Unies et Directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), M. Achim Steiner, a déclaré : « Les négociations intergouvernementales sur le changement climatique ont tendance à être difficiles, trop longues et souvent frustrantes, particulièrement pour ceux qui les suivent. Pourtant, nous ne devons surtout pas nous décourager ».

« Aussi, l’action ne doit pas se borner aux coulisses des négociations. La campagne, qui vise à planter au moins un milliard d’arbres en 2007, offre à toutes les sphères de la société un moyen de participer à la lutte contre le changement climatique », a-t-il ajouté.

« En réhabilitant des forêts disparues et en en plantant de nouvelles, nous cherchons également des solutions à d’autres menaces dont la perte de biodiversité, les réserves d’eau en péril, l’avancée des déserts et l’érosion des sols », a affirmé M. Steiner.

Professeur Maathai a déclaré: « Lorsque nous plantons des arbres, parfois les gens me disent : « Je ne veux pas planter cet arbre, parce qu’il ne poussera pas assez vite ». Je dois leur rappeler sans cesse que les arbres qu’ils coupent aujourd’hui n’ont pas été plantés par eux, mais par leurs ancêtres. Ils doivent donc planter des arbres qui bénéficieront aux communautés à l’avenir.»

« La Campagne pour un milliard d’arbres sèmera les premières graines de notre volonté résolue de nous mobiliser autour de la question de l’environnement de façon pratique aussi bien dans les pays industrialisés que dans les pays en voie de développement », a déclaré M. Steiner.

« Le temps presse et il faut à tout prix limiter les conséquences du réchauffement planétaire. Il est temps d’agir : planter des arbres et entreprendre d’autres activités concrètes. Nous montrerons ainsi aux instances politiques de part le monde que l’inaction n’est plus de mise, et que grâce à l’action positive de la Campagne pour un milliard d’arbres, il est possible de contrer les effets nocifs des émissions de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Planter un arbre dans un jardin, dans un parc, à la campagne, en forêt, est un acte tout simple à la portée de tout un chacun. Mais cette action répétée un milliard de fois laissera une empreinte à long terme. »

D’autres petits gestes, comme l’utilisation limitée de nos voitures, éteindre la lumière quand on quitte une salle ou éteindre un appareil plutôt que de le mettre en veille, ont un impact tout aussi certain.

Au Royaume-Uni, par exemple, on estime que si chacun éteignait son téléviseur et ses autres appareils électroniques plutôt que de les mettre en veille, on économiserait assez d’électricité pour alimenter près de trois millions de foyers pendant une année entière.

L’idée de la Campagne a été inspirée par le Professeur Wangari Maathai, qui est aussi la marraine de la Campagne. Lorsqu’une société aux Etats-Unis a annoncé qu’elle comptait planter un million d’arbres, le Professeur Maathai a déclaré : « C’est très bien, mais vous devriez plutôt en planter un milliard ! ».

La Campagne est également placée sous le haut patronage de Son Altesse Sérénissime le prince Albert II de Monaco, qui a déclaré : « Je suis honoré d’être associé à Wangari Maathai dont les actions en faveur de la reforestation ont été et continue à être une source d’inspiration », ajoutant que « Planter un arbre pour les générations à venir est un geste simple, toutefois c’est un symbole vivant du développement durable. »

A travers le monde, individus et organisations, d’horizons aussi divers que la société civile, le secteur privé ou l’Etat, liés à des associations de jeunes et d’enfants, à des écoles, des groupes communautaires, des associations agricoles ou à des municipalités, seront encouragés à enregistrer leur engagement à planter des arbres via un site web (www.unep.org/billiontreecampaign). Chaque promesse consistera à s’engager à planter de un à 10 millions d’arbres.

La Campagne pour un milliard d’arbres encourage la plantation d’arbres indigènes et d’espèces variées acclimatés au milieu local. Quatre zones prioritaires ont été identifiées : forêts naturelles surexploitées, zones rurales, exploitations forestières gérées de façon durable et zones urbaines.

Le site met à la disposition du public, conseils et renseignements pour planter un arbre et le guide vers des associations partenaires capables d’offrir des conseils adaptés, comme le Centre mondial de l’agroforesterie (ICRAF).

Le Directeur général de l’ICRAF, M. Dennis Garrity, a déclaré : « La Campagne Plantons pour la Planète est une initiative louable qui va lier tout un chacun avec l’arbre et l’environnement. Planter un arbre est un acte généreux, mais il faut cependant utiliser des connaissances scientifiques pour planter l’arbre approprié dans la zone climatique qui lui correspond. Les 500 millions de petits fermiers qui vivent dans les zones tropicales vont en dériver des bénéfices certains et ces arbres vont transformer simultanément leur vie et leur paysage environnant. »

Une fois la promesse enregistrée sur le site de la campagne, il revient à la personne ou à l’organisation de s’assurer que le nombre d’arbres promis est réellement planté. Chaque participant recevra un certificat de participation et il lui sera demandé d’informer les responsables de la campagne sur l’état des arbres plantés via le site web.

Le site affichera continuellement le nombre de promesses enregistrées et publiera aussi des photos et les comptes rendus des réalisations de membres de la campagne.

Notes aux rédacteurs
Pour en savoir plus sur la Campagne pour un milliard d’arbres et comment en devenir membre, veuillez consulter :
http://www.unep.org/billiontreecampaign (prochainement en français). Le site contient également quelques faits et chiffres sur les arbres et les forêts du monde.

Pour toute information complémentaire sur la seconde Réunion des Parties au Protocole de Kyoto (COP/MOP2), tenue en conjonction avec la douzième Session de la Conférence des Partie à la Convention sur le changement climatique (COP12) qui se déroule du 6 au 17 novembre 2006 à Nairobi : www.unfcc.int

Ressources du PNUE sur le changement climatique : http://www.unep.org/themes/climatechange/ (anglais)

Pour de plus amples informations, veuillez contacter : Nick Nuttal, Porte-parole du PNUE, Bureau du Directeur exécutif, au Tel: +254 20 762 3084; Mobile: +254 733 632 755, courriel: nick.nuttall@unep.org ou Elisabeth Waechter, Chargée de l’Information, on Tel: +254 20 7623088, Mobile: 0720-173 968; courriel: Elisabeth.waechter@unep.org

Quelques faits pertinents

  • L’arbre est l’organisme terrestre le plus imposant en taille et qui vit le plus longtemps.
  • Pour compenser la perte des arbres dans la décennie passée, il faudrait planter 130 millions d’hectares ou 1,3 millions de kilomètres carrés, une superficie égale à celle du Pérou.
  • Il faudrait planter 14 milliards d’arbres pendant 10 années consécutives pour couvrir une superficie de 130 millions d’hectares. Cela revient à dire que chaque personne sur Terre devrait planter deux arbustes chaque année.
  • Réaménager des dizaines de millions d’hectares de terres infertiles et pratiquer la sylviculture sont nécessaire pour restaurer et maintenir la productivité des sols et des nappes aquifères.
  • Étendre la couverture forestière sur des terres en friche réduira les pressions exercées sur les forêts primaires, aidant ainsi à préserver les habitats et à sauvegarder la diversité biologique. Ces actions permettront l’absorption par les arbres du dioxyde de carbone qui stagne dans l’atmosphère.
  • Les forêts tropicales humides recouvrent 7 pour cent de la superficie terrestre et abritent la moitié des espèces d’arbres sur Terre. Ces forêts relâchent dans l’atmosphère 40 pour cent de l’oxygène que nous respirons.
  • En l’espace d’une année un arbre de grandeur moyenne absorbe douze kilos de gaz carbonique et rejette suffisamment d’oxygène nécessaire à une famille de quatre personnes en une année.
  • Un hectare d’arbre peut absorber jusqu’à six tonnes de CO2 par an.
  • Un vol long courrier produit 3,75 tonnes de CO2 ou une tonne de carbone.

Pour en savoir encore plus, consulter : www.unep.org/billiontreecampaign/FactsFigures/

Communiqué de presse du PNUE 2006

Vidéo "Trop tard"

Je vous invite à regarder une excellente vidéo écologique "Trop tard" sur DailyMotion.

Cela montre un monde dans quelques dizaines d'années sans êtres humains à cause de la destruction de notre environnement rendant notre vie-même impossible.