vendredi 20 janvier 2006

Eau virtuelle

Le concept d’eau virtuelle associe à quelques biens de consommation ou intermédiaires la quantité d’eau nécessaire à leur fabrication.

Elle donne également quand il s’agit de besoins d’eau pure, qui ne sera pas réutilisable ensuite sans traitement, un minorant de la quantité d’énergie nécessaire pour les produire, puisqu’en régime permanent cette eau pure ne peut provenir que d’un processus d’évaporation dont on connait la consommation en énergie.

Usage du concept

Daniel Zimmer, directeur du Conseil mondial de l’eau et intervenant à la session du forum intitulée « Échanges et géopolitique de l’eau virtuelle », au Forum mondial de l’eau de 2003 à Kyoto indique ceci :

  • « Consommer un kilogramme de blé, c’est aussi, dans les faits, consommer le millier de litres d’eau qu’il a fallu pour faire pousser cette céréale. Manger un kilogramme de bœuf, c’est aussi consommer les 13 000 litres d’eau qui ont été nécessaires pour produire cette quantité de viande. Ce volume correspond à ce nous appelons l’eau cachée, ou virtuelle. C’est parce qu’ils ne sont pas conscients de ce phénomène que tant d’êtres humains emploient cette ressource en aussi grande quantité. (...)
  • « Les différences dans l’utilisation de cette eau virtuelle sont frappantes d’un continent à l’autre. Si, en Asie, on en consomme en moyenne 1 400 litres par jour et par habitant, ce chiffre avoisine les 4 000 litres en Europe et en Amérique du Nord. Environ 70 % de l’eau utilisée par les activités humaines sont consacrés à sa production alimentaire. (...)
  • « Parmi les principaux importateurs nets d’eau virtuelle, on peut citer le Sri Lanka, le Japon, les Pays-Bas, la Corée du Sud, la Chine, l’Espagne, l’Égypte, l’Allemagne et l’Italie. »

Quelques ordres de grandeur

D’après la FAO, il faut :

  • 1 000 litres d’eau (1 m³) pour produire un kilogramme de blé
  • 2 500 litres d’eau pour produire un kilogramme de riz
  • 20 000 litres (20 tonnes) pour produire un kilogramme de viande de bœuf.

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Source : Wikipedia

lundi 9 janvier 2006

Monsanto

Monsanto est une société multinationale spécialisée dans la biotechnologie végétale fondée en 1901 par John Francis Queeny.

La société est principalement connue pour vendre l'herbicide Roundup, ainsi que les graines génétiquement modifiées pour résister à ce produit.

Histoire

  • Première partie du XXe siècle : Monsanto fabrique des insecticides au PCB dans les villes d'East Saint Louis (Illinois) et Times Beach (Missouri); deux villes dont les habitants souffrirent de graves troubles (développement, reproduction).
  • Pendant la Guerre du Vietnam, Monsanto fournit à l'armée américaine l'agent orange, défoliant puissant. Celui-ci, peu raffiné, contenait de la dioxine, que l'on pose souvent comme responsable des souffrances des Vietnamiens et des vétérans américains.
  • 1994 : la FDA accorde à Monsanto l'autorisation de commercialisation de l'hormone de croissance destinée à accélérer la prise de poids du bœuf. Le « bœuf aux hormones » est né.
  • 1998 : Monsanto est condamné aux États-Unis pour publicité mensongère concernant la biodégradabilité de son herbicide universel : le Roundup n'a jamais fait l'objet d'étude scientifique prouvant sa biodégradabilité au contact du sol, alors même que la firme continue à diffuser cette information en Europe.
  • 2004 : les 25 pays de l'Union européenne ont débattu sur la demande d'importation du maïs OGM Mon 863 formulée par Monsanto. Douze états ont voté contre, huit pays ont voté pour (dont la France), et cinq se sont abstenus.

(Source : « La Terre en Héritage », Jean Marie Pelt)

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CO2 mon amour

CO2 mon amour est une émission de radio diffusée le samedi de 14 h à 15 h sur France Inter, animée par Denis Cheissoux, et réalisée par Xavier Pestuggia.

L'émission CO2 mon amour parle d'environnement de manière objective et réaliste, loin des clichés et clivages politiques. L'émission est d'ailleurs l'une des seules à apporter sa contribution aux grands débats actuels sur l'environnement. En ce sens elle est précurseur.

D'autres personnes accompagnent Denis Cheissoux dans ces émissions : le botaniste Jean-Marie Pelt, et les chroniqueurs Nathalie Fontrel et Jean-Pierre Raffin.

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