Marc Carl
Ecologue et humaniste français né en 1949.
Pionnier historique de l'écologie humaniste, principal fondateur du réseau international d'écologie humaniste Gaia Mater (la Terre mère), Marc Carl a fortement contribué à l’expression de ce courant de pensée. C'est un expert international dans les domaines de l’énergie, de l’eau, et de la valorisation des déchets industriels, et responsable d'opérations de solidarité internationale inter-ONG. Il est à ce titre dirigeant permanent accrédité d'ONG sous statut consultatif spécial, au Conseil Economique et Social de l'ONU.
Mais si l'on considère sa formation d'ancien élève du Centre d'Etudes Supérieures Industrielles d'Ile de France, puis de l'Université Paris Dauphine (Gestion Approfondie et Direction d'Entreprise), sa vocation philosophique humaniste peut sembler atypique.
Il s'est pourtant investi dans l'humain, en privilégiant la voie de l’association, de l’autogestion, du partage, celle qui place le travail avant le capital. Pratiquant et enseignant d'arts martiaux, il s'est particulièrement intéressé aussi à la maîtrise des comportements conflictuels, publiant dans ce domaine deux ouvrages, La boxe libre et Savate & chausson (Ed. Chiron, Paris, 1976). Pour l'exemple, plusieurs de ses publications ont été distribuées avec des droits d'auteur reversés à des associations d'intérêt public. De même, certains brevets des applications industrielles issues de ses travaux ont été transmis gratuitement à des structures d’économie solidaire.
Dès 1979, il a créé en France l’une des premières sociétés coopératives ouvrières de production engagée dans le développement des énergies non polluantes (solaire, hydrogène), et le traitement de l’eau et des déchets. Puis il a démontré concrètement la valeur des principes d’écologie humaniste à plus grande échelle, en organisant et en dirigeant des groupements d’entreprises et des programmes de coopération internationale.
Il a perfectionné le stockage de l’hydrogène sur hydrures métalliques, et il est réputé aussi pour ses travaux sur les procédés physico-chimiques de recyclage, couronnés par d’importants brevets suivis d’applications industrielles multiples. Il se définit humblement comme un simple "entrepreneur humaniste" et refuse toute médiatisation artificielle, mais sa contribution a été déterminante pour le mouvement d'humanisme environnemental.
Dans les actions d'ONG qu'il a dirigées, il s'est particulièrement occupé de l'aide à l'Afrique centrale et saharienne, suivant en cela les traces de son père, Louis Carl, ethnologue français (1924-1982), explorateur spécialiste des civilisations africaines, qui avait découvert et décrypté les fresques préhistoriques du Hoggar et du Tibesti. Dans les ouvrages les plus connus de Louis Carl, Tefedest (Arthaud, Paris -1953), La Ville de Sel (Julliard, Paris -1954), et Mountains in the Desert (Doubleday & Cie, New York, 1954), on retrouve la source de l'inspiration naturaliste du fils.
Mais Marc Carl est allé plus loin. Il a rattaché l’humanisme environnemental à une philosophie de l’évolution. Dans sa conception, le vivant intelligent peut changer tout ou partie de l’évolution universelle. Et l’évolution humaine dépendant désormais plus de sa culture que de la sélection naturelle, elle doit s’inscrire dans un processus d’adaptation permanente à son environnement évolutif, où sa pensée doit rester aussi libre que possible, et où toute l’espèce doit nécessairement s’unir pour éviter de s’auto-détruire, en partageant efficacement ses ressources. Marc Carl a voulu démontrer aussi que l'esprit humain peut d'autant mieux progresser qu'il accepte l'éventualité de l'erreur et la possibilité de la corriger en permanence.
Les principaux ouvrages de Marc Carl relatifs à l'écologie humaniste
Source : Wikipedia
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