mercredi 1 mars 2006

Oswald Spengler

Oswald Spengler

Oswald Spengler (1880-1936) est un philosophe allemand, né à Blankenburg dans le Harz le 29 mai 1880. Après des études universitaires à Munich, Berlin et Halle, il devint professeur de mathématiques à Hambourg. Il abandonna rapidement l'enseignement pour se consacrer à son œuvre majeure : le Déclin de l'Occident. Écrite avant la Première Guerre mondiale et publiée dans sa première partie en 1916, elle lui vaut une célébrité mondiale. En Allemagne, il devint l'un des auteurs phares de la « Révolution conservatrice » qui va s'opposer à l'Allemagne de Weimar.

Le Déclin de l'Occident est une œuvre de synthèse historique qui rassemble tout à la fois l'économie politique et la politique, les sciences et les mathématiques, les arts plastiques et la musique. Il analyse l'histoire en distinguant des grandes cultures historiques qui semblables à des êtres biologiques naissent, vivent, déclinent et meurent. Il distingue huit grandes cultures principales et trois attitudes principales propres à l'Occident : l'attitude appolinienne, l'attitude magique et l'attitude faustienne.

Le déclin de l'Occident

Chaque culture traverse les phases évolutives de l'homme en particulier. Chacune a son enfance, sa jeunesse, sa maturité et sa vieillesse.
The press today is an army with carefully organized weapons, the journalists its officers, the readers its soldiers. But, as in every army, the soldier obeys blindly, and the war aims and operating plans change without his knowledge. The reader neither knows nor is supposed to know the purposes for which he is used and the role he is to play. There is no more appalling caricature of freedom of thought. Formerly no one was allowed to think freely; now it is permitted, but no one is capable of it any more. Now people want to think only what they are supposed to want to think, and this they consider freedom.

Traduction :

La presse aujourd'hui est une armée avec des armes soigneusement choisies, les journalistes ses officiers, les lecteurs ses soldats. Mais, comme dans chaque armée, le soldat obéit aveuglément, et l'objectif de la guerre et les plans d'action changent sans qu'il le sache. Le lecteur ne sait ni n'est censé savoir les buts pour lesquels il est employé, et le rôle qu'il a à jouer. Il n'y a aucune caricature plus effroyable de la liberté de penser. Autrefois, il n'était pas permis de penser librement ; maintenant c'est permis, mais personne n'est plus capable de cela. Maintenant les gens veulent penser seulement ce qu'ils sont censés vouloir penser, et ils considèrent ceci comme la liberté.

Attribuées

This is our purpose: to make as meaningful as possible this life that has been bestowed upon us; to live in such a way that we may be proud of ourselves; to act in such a way that some part of us lives on.

Traduction :

Ceci est notre but : rendre cette vie qui nous a été donnée aussi pleine de sens que possible ; pour vivre d'une telle manière que nous puissions être fiers de nous-mêmes ; agir d'une telle manière qu'une part de nous continue à vivre.

Sources : WikiQuote anglais et français et Wikipedia.

À l'ouest d'octobre - Ray Bradbury

"À l'ouest d'octobre" (The Toynbee convector) est une nouvelle de science-fiction de Ray Bradbury, éditée dans la collection Présence du futur.

Le Toynbee du titre original en anglais est probablement Arnold Toynbee, historien qui a suggéré que les civilisations ne pouvaient s'épanouir qu'en réponse à un défi.

On suppose que cette nouvelle a inspiré le créateur anonyme des 'tuiles de Toynbee' (voir Toynbee tiles sur wikipédia anglais), trouvées dans les rues de plusieurs grandes villes.

Résumé de l'œuvre

Attention : Ce qui suit dévoile tout ou partie de l'œuvre !

Le personnage principal est un homme qui affirme avoir inventé une machine à remonter le temps avec laquelle il a voyagé dans le futur. Il déclare en avoir ramené des films et des enregistrements qui montrent que l'Homme a su développer une civilisation avancée avec des inventions tout aussi utiles que merveilleuses. Cependant, il prétend aussi avoir détruit sa machine pour empêcher quelqu'un d'autre de l'utiliser.

Les gens restent à d'abord sceptiques et sont incapables d'expliquer ou de mettre en doute l'authenticité des enregistrements rapportés du futur. Inspirés par la vision de ce futur utopique, beaucoup démarrent des projets pour le réaliser : ils se mettent à inventer les machines que le voyageur du futur prétend avoir vu.

Quand arrive la période que le voyageur déclara avoir visité, il annonce calmement : J'ai menti!'. Puisqu'il savait que l'espoir de l'humanité était depuis toujours de créer un monde utopique, il avait réalisé une vidéo d'un tel monde, pour offrir un but aux aspirations de l'Homme. Grâce à la pensée, l'utopie imaginée devient réalité.

Source : Wikipedia.