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vendredi 18 novembre 2005

Banlieues : le respect

Il est difficile d’avancer des explications rationnelles et définitives aujourd’hui tant ces évènements qui secouent les quartiers populaires de notre pays depuis la mort de deux jeunes à Clichy sous Bois le 27 octobre sont à la fois habituels et en même temps complètement nouveaux par leur intensité, leur ampleur et l’âge de certains des jeunes révoltés. Par le côté suicidaire aussi de leurs actions qui détruisent leurs propres quartiers et parfois les biens de leurs familles et voisins.

Une chose saute aux yeux cependant c’est l’immense besoin de considération des habitants de ces quartiers.

« Les mots font plus mal que les coups » disait ce jeune interviewé.

Les mots, qu’à plusieurs reprises le ministre de l’Intérieur croyait adresser à une poignée de voyous (nettoyer au karsher, racaille) ont blessé et humilié durablement des familles entières, des « communautés » entières.

L’insistance à relier le couvre feu à la loi d’exception de la guerre d’Algérie réveille de vieux phantasmes et blesse encore les populations maghrébines déjà meurtries par le débat sur le voile et le contexte international.

La menace d’expulser les fauteurs de trouble, sera peu efficace, car tous ces jeunes sont pour la plupart français. Mais elle blesse encore une fois l’ensemble des habitants en favorisant l’amalgame entre étrangers et délinquants…

La prison, pour certains d’entre eux, les verra sortir au bout de quelques mois un peu plus enragés, même si on ne peut laisser impunis des actes inacceptables.

Quant aux propositions positives du gouvernement elles laissent un goût amer :

Il est bien temps de renvoyer les jeunes devant l'ANPE en promettant des stages et d'annoncer des subventions aux associations. Combien de ces associations qui encadraient, combien de régies de quartier qui donnaient un peu d’emploi à ces populations n’ont pas survécu à la suppression des subventions et des emplois jeunes depuis 3 ans ?

Nous craignons même qu’après le rétablissement de l’ordre, l’oubli tombe à nouveau sur ces cités.

Les dégâts ne sont pas que sur les voitures, ils sont aussi dans les têtes et les cœurs.

Et rien ne pourra se reconstruire de ce qui a été mis à mal sans le respect des habitants de ces quartiers. Respect dans les mots et respect dans les politiques qui les concernent

Nous chérissons ces populations, nous connaissons leur valeur, leur courage, leur dignité. Nous les voyons aujourd’hui s’organiser, toutes origines confondues, pour protéger ou nettoyer les dégâts

Faire partager cette vision et cet amour à d’autres est une de nos motivations profondes, à l’origine de plusieurs de nos initiatives (Jeunes Mission Banlieue, Chrétiens acteurs en banlieue…)

Nous vivons avec eux et à leur service et nous continuerons de nous impliquer dans ce que le journal « le Parisien » (3 novembre) a appelé avec bonheur « 10 raisons d’y croire. »

« Je t’aime et je compte sur toi » concluait Bruno Frappat dans un remarquable éditorial (La croix du 7 novembre) « Je t’aime et je compte sur toi », c’est ce que les populations de ces quartiers ont besoin d’entendre de toute urgence.

Robert Jourfier, supérieur régional

Source : Banlieues : le respect sur le site Les fils de la charité

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jeudi 13 octobre 2005

L'Ouragan Vince

L'ouragan Vince est le onzième cyclone tropical atlantique de la saison 2005. Il se forme le 9 octobre 2005 dans la partie est de l'océan Atlantique, au sud-sud-ouest des Açores, à partir de la 20ème tempête tropicale de l'océan atlantique de la saison 2005. Le 10 octobre, il est rétrogradé au rang de tempête tropicale. Le 11, il atterrit près de Huelva en Espagne et devient ainsi le premier cyclone tropical de l'histoire à toucher la péninsule Ibérique.

Source : Wikipedia

lundi 10 octobre 2005

Le tremblement de terre au Cachemire le 8 octobre 2005

Tremblement de terre au Cachemire en 2005
Tremblement de terre au Cachemire le 8 octobre 2005

Caractéristiques

  • Magnitude : 7,6 sur l'échelle de Richter
  • Heure : 3h50:38 UTC soit 8:50:38 heure locale à l'épicentre au Pakistan
  • Position : 34.402° Nord, 73.560° Est, à 90 km au Nord-Nord-Est d'Islamabad (Pakistan), à 115 km à l'Est-Sud-Est de Mingaora (Pakistan), à 120 km à l'Ouest-Nord-Ouest de Srinagar (Cachemire) et 165 km au Nord de Jhelum (Pakistan)
  • Profondeur : 10 km

Causes physiques

Types de failles
En haut, faille normale, divergente, extensive.
Au milieu, faille inverse, convergente, compressive.
En bas, décrochement, transcurrent, échappement latéral sans extension et sans raccourcissement.

Carte des failles au Cachemire
Tracé des failles actives en rouge
Source : Wikipedia

Les tremblements de terre et les failles actives dans le nord du Pakistan et dans les régions adjacentes de l'Inde et de l'Afghanistan sont le résultat direct du déplacement du sous-continent indien vers le nord à une vitesse d'environ 40 millimètres par an, se heurtant au continent eurasien. Cette collision cause le soulèvement qui produit les crêtes de montagne les plus élevées du monde : l'Himalaya, le Karakoram, le Pamir et les chaînes de l'Hindu-Kuch. Pendant que la plaque indienne se déplace au nord, elle est poussée sous la plaque eurasienne. Une grande partie du mouvement de compression entre ces deux plaques se heurtant, s'est traduit et se traduit encore par un glissement le long d'une suite de failles principales de compression qui sont sur la surface de la Terre dans les collines des montagnes et plongent au nord sous les chaînes. Ces failles de compression ont une trace sinueuse à travers les collines du nord de l'Inde et du nord du Pakistan. Dans le terrain montagneux rude, il est difficile d'identifier et de représenter toutes les différentes failles de compression, mais le modèle tectonique global de la déformation moderne est clair dans le secteur du tremblement de terre ; la compression dirigée vers le nord-nord-est produit des failles de compression. Près de la ville de Muzaffarabad, à environ 10 kilomètres au sud-ouest de l'épicentre du tremblement de terre, les failles de compression actives qui heurtent la ligne nord-ouest - sud-est ont déformé et courbé les surfaces d'éventails alluvials du pléistocène en arêtes anticlinales. Cette plongée de ces failles de compression est compatible avec le style de failles modélisé par le mécanisme focal du récent tremblement de terre de magnitude 7,6.

Source : US Geological Survey (en anglais)

Pays touchés

Afghanistan

La secousse a semé la panique dans la capitale Kaboul et dans plusieurs villes de l'est et du nord-est. Le ministère de l'Intérieur estimait toutefois en mileu de journée que les dégâts n'étaient pas étendus dans le pays.

Peu d'informations parviennent d'Afghanistan. Un fonctionnaire de Jalalabad, dans l'est du pays, a indiqué qu'au moins deux enfants ont été tués et plusieurs maisons détruites.

Inde

Des milliers d'habitants apeurés ont fui leurs domiciles. Des habitants de New Delhi ont été pris de panique lors de la secousse et sont sortis dans les rues.

Le séisme a fait 583 morts dans le seul Cachemire indien, a indiqué dimanche un haut fonctionnaire indien.

La majorité des victimes ont péri dans les districts de Baramulla et de Kupwara, le long de la Ligne de Contrôle (LoC)", frontière de fait qui sépare le Cachemire indien du Cachemire sous contrôle pakistanais, et source de tensions depuis des décennies entre les deux pays.

Pakistan

Les lignes téléphoniques sont coupées ou surchargées, ce qui isole certaines régions. Les nouvelles les plus graves parviennent des zones montagneuses du nord du pays, difficiles d'accès, villages détruits, maisons rasées et des dizaines de victimes sont rapportées par les rares officiers de police locaux qui ont pu être contactés.

Les secours tentent toujours de venir en aide aux résidents coincés sous les décombres d'un immeuble écroulé dans la capitale Islamabad.

Au Cachemire sous administration pakistanaise, 17 388 morts et 40 421 blessés ont été enregistrés. Parmi ceux-ci, quelque 11 000 personnes ont trouvé la mort dans la capitale du Cachemire pakistanais, Muzaffarabad, et ses environs. Plus à l'ouest, dans les montagnes de l'Hindu Kuch dépendant de la Province-Frontière du Nord-Ouest (NWFP), un total de 1 760 personnes ont été tuées et 1 797 blessées.

Bilan provisoire

Pays Morts Disparus Blessés
Afghanistan 2 - -
Inde 1 005 - 2 430
Pakistan 37 500 - 42 397
Total 38 507 - 44 827

Source : Wikipedia

Réflexions

L'Homme s'est souvent comporté en maître de la nature, et ne l'a pas toujours respectée. De telles forces de la nature qui se déchainent invitent à une grande humilité..

Note : Le mot faille en anglais est "fault" qui signifie aussi faiblesse de caractère, défaut, erreur, faute, vice..
Certains pourraient même penser que l'Homme a un peu aidé la nature mais nous ne disposons pas à ma connaissance, d'éléments scientifiques appuyant cette thèse..

jeudi 6 octobre 2005

Yves Chauvin, Prix Nobel de chimie en 2005

Yves Chauvin, Prix Nobel
Yves Chauvin, Prix Nobel"

5 octobre 2005. – Le prix Nobel de chimie 2005 a été décerné au Français Yves Chauvin (74 ans) et aux Américains Robert H. Grubbs (63 ans) et Richard R. Schrock (60 ans) qui ont travaillé sur la métathèse en synthèse organique. Ils vont se partager la prime de 1,3 millions de dollars américains.

La métathèse est un processus chimique qui permet d'augmenter la vitesse de synthèse de certains composants organiques comme le plastique ou les médicaments, tout en étant moins polluant que les anciens procédés.

L'Académie Royale des Sciences de Suède a souligné que "Leurs travaux ont ouvert des possibilités fantastiques pour, entre autres, la fabrication de médicaments. La création de nouvelles molécules n'est bientôt plus limitée que par notre imagination !".

« Cela représente un grand pas en avant vers la "chimie verte" en réduisant les déchets potentiellement dangereux grâce à une production plus intelligente. La métathèse est un exemple de comment on a appliqué la science fondamentale pour le bénéfice de l'humanité, de la société et de l'environnement » a dit le comité de remise des récompenses.

Chauvin est directeur de recherche honoraire à l'Institut Français du Pétrole (IFP) à Rueil-Malmaison en France. Il a expliqué en 1971 les principes de la métathèse. Schrock est un professeur de chimie au Massachusetts Institute of Technology (MIT). Il a été le premier à réaliser une catalyse efficace en 1990. Robert H. Grubbs est un chercheur au California Institute of Technology (Caltech) à Pasadena. Il a beaucoup amélioré à partir de 1992 la technique élaborée par son compatriote.

Les réactions de métathèse (littéralement "changement de place") impliquent la cassure et le réarrangement de liens carbone en présence de catalyseurs spécifiques. "Ainsi, la métathèse est un peu comme une danse au cours de laquelle on changerait de partenaire", explique l'académie.

La métathèse est significative pour la chimie verte car :

  • les réactions sont plus afficientes (moins d'étapes, moins de ressources et moins de déchets)
  • les réactions sont plus faciles à produire (stable sous des conditions de température et de pression ambiante)
  • bénéfiques pour l'environnement (pas de solvant potentiellement dangereux, moins de déchets potentiellement dangereux)

Sources : Wikinews, AFP, GreenChemistry (en anglais)

vendredi 9 septembre 2005

Les écrans de l'écologie - lundi 19 septembre 2005 à Paris

Film Le grand embouteillage Film Trafic

Le Ministère de l'écologie et du développement durable organise une journée de projections de courts métrages et de grands films sur l'environnement sur le thème de la mobilité.

L'entrée est gratuite, et on peut choisir ses horaires. La projection commence à 9 H et finit à 20 H. Si vous souhaitez participer à tout, prévoyez un repas rapide : la plus grande pause ne dépasse pas 15 mn !

Consultez le programme avec les deux films Le grand embouteillage à Midi et Trafic le soir à 18 H.

Lieu :
Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable
salle des congrès, 20 avenue de Ségur - Paris 7è.

Si vous êtes intéressés, vous pouvez vous inscrire sur la page inscrivez-vous.